Monaco-Matin

LA CHASSE À L’OM

La voix des Bleus reprend les rênes de Téléfoot, aujourd’hui (11h05), en direct du stade Louis-II. L’occasion de revenir sur sa Coupe du monde et ses coups de coeur

- Textes : Thomas MICHEL tmichel@nicematin.fr

Ce soir (h), Monaco s’attaque à Marseille qui avait encaissé six buts au Louis-II la saison dernière. Ce sera un autre match, une autre histoire entre deux équipes qui se cherchent. Aujourd’hui, l’ASM et l’OM ne comptent que  points. Bref, personne n’a le droit à l’erreur.

J’ai fait plusieurs Monaco-Marseille et c’est des souvenirs très particulie­rs. Il y a toujours beaucoup de Marseillai­s qui viennent à Monaco et arrivent même la veille parfois. Les Monégasque­s ont un peu cette impression de ne plus être chez eux et c’est une atmosphère très spéciale. » Après un été à commenter les exploits des Bleus en Russie, Grégoire Margotton reprend le micro, ce matin au stade Louis-II, pour la rentrée de Téléfoot (TF1). En plateau, Didier Deschamps qui, pour sa première télé depuis la victoire de l’équipe de France, sera amené à commenter la liste des Bleus pour affronter l’Allemagne (6 septembre) mais surtout à revenir sur le Mondial. Une compétitio­n qui a gommé le goût d’inachevé de l’Euro 2016 pour Grégoire Margotton. «On est arrivé sur TF1 pour l’Euro avec Bixente (Lizarazu) et c’était un match de l’équipe de France sur TF1, un autre sur M6. C’était un peu frustrant. On s’était arrêté en demi-finale. On avait qualifié les Bleus contre l’Allemagne à Marseille et la finale était sur M6. Deux ans après, c’était particuliè­rement agréable d’être les seuls sur cette affaire, avec beIN bien sûr. »

« La voix coupée pendant  secondes »

Une Coupe du monde vécue en totale immersion, à l’image de la bande à Deschamps. «Un peu comme les joueurs, je me suis rendu compte très tard de ce qui se passait en France, à partir des quarts de finale. Parce que je n’avais pas beaucoup de relations avec la France, on était en vase clos avec Bixente pendant un mois. On commentait un match par jour et je ne regardais pas les télés françaises. On a tout pris dans la gueule (sic) après les quarts de finale, pendant un magazine de Denis Brogniart. On a vu des centaines de milliers de personnes sur les Champs Elysées et, là, on a compris qu’il se passait un truc. Au retour, j’ai compris que les Français avaient aimé cette période aussi. » De cette « parenthèse enchantée » restent de fortes émotions partagées avec Bixente Lizarazu, un duo complice à en croire les vidéos postées par ce dernier sur les réseaux sociaux. « Vous n’avez pas tout vu, mais après l’Argentine il y avait une vraie émotion. Je me souviens aussi du match contre l’Uruguay et ce plan sur la tribune à la fin du match avec un petit supporter en pleurs… J’ai eu la voix coupée pendant 15 secondes. » Que dire, durant le même match, des pleurs du défenseur central Gimenez avant même le coup de sifflet final. « Ce grand gaillard. Il ne pleure pas quand il perd la Ligue des Champions avec l’Atletico mais, là, oui. C’est aussi ça la Coupe du monde. C’est voir débarquer 30000 Colombiens en Russie, l’ambiance dans les rues, etc. Certes, c’est la Russie et tout n’était pas rose, mais il y avait vraiment une ambiance magnifique. Je n’avais jamais vécu ça en 25 ans à Canal. C’est comme les Jeux Olympiques. »

« On a été chanceux »

Une expérience inoubliabl­e récompensa­nt aussi un gros travail de préparatio­n des équipes de TF1, couronné par le vibrant documentai­re de Grégoire Margotton 98, secrets d’une victoire. D’ailleurs, Margotton et Lizarazu ont rejoint le duo Roland-Larqué en commentant une finale victorieus­e de Coupe du monde. Le secret n’est-il pas d’avoir un Basque à ses côtés ? « [rires] Le secret de la victoire c’est surtout d’avoir un Basque dans l’équipe ou sur le banc (Deschamps). Mais c’est vrai que, depuis la finale, on me dit beaucoup que j’ai rejoint Gilardi et Roland et je ne me permets pas de me comparer à eux. » «On a été chanceux avec Bixente. L’équipe de France a été chanceuse. On n’a peut-être pas pratiqué le plus beau football mais on est champions du monde. Et ça, ça restera ! », conclut le commentate­ur à la première étoile.

‘‘ Je n’avais jamais vécu ça en  ans ”

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(Photo TF) « Greg » Margotton et sa « michasse » Bixente Lizarazu.

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