En souvenir de la Libération de Monaco
Hier, Monaco et les villes avoisinantes ont fêté le 74e anniversaire de la Libération. Une cérémonie du souvenir durant laquelle les présents ont honoré deux martyrs et héros nationaux
Monaco libéré du joug de l’Allemagne nazie. C’était le 3 septembre 1944. Jour de liesse après des temps sombres. Quelques jours avant la Libération par les Américains (517th US Parachute Regimental Combat Team), c’était encore les privations, les humiliations, les rafles de la Gestapo, les règlements de compte et les bombardements mais aussi les actes de bravoure et de résistance. Pour ne jamais oublier l’horreur, pour que les braves ne tombent pas aux oubliettes, le devoir de mémoire survit à Monaco et ses alentours (lire ci-dessous).
Martyrs de la résistance
Hier encore, à l’occasion du 74e anniversaire de cette date, ils étaient nombreux (1) à se recueillir au pied du monument aux Morts du cimetière.
Après le traditionnel dépôt de gerbes, la bénédiction par le père César Penzo et les hymnes joués par la Musique municipale, place ensuite au recueillement. La délégation présente a achevé la cérémonie en faisant silence au pied des tombes de deux héros nationaux et martyrs de la résistance monégasque : René Borghini, d’abord, ancien secrétaire général du Conseil national fusillé à l’Ariane à Nice en représailles de l’annonce du débarquement en Provence. Puis Joseph Lajoux, dont des descendants étaient présents à la cérémonie.
(1) Dont le ministre d’État, Serge Telle ; Stéphane Valeri, président du Conseil national ; Marine de Carné de Trécesson, ambassadrice de France à Monaco, et les sociétés patriotiques ainsi que celles issues de la Résistance.