«Breil Horizon»…
Des clivages semble-til dépassés, un rassemblement tous azimuts, un constat sans appel et une volonté de fédérer autour de nouvelles idées pour valoriser le village. C’est ainsi que s’est présentée au public, samedi soir, la nouvelle association Breil Horizon qui entend se pencher sur la situation de la commune en appelant les futurs partisans à la rejoindre. À la tête de cette association politique, Francis Frecourt, ancien adjoint sous la mandature Ghilardi. Et deux vice-présidents : Laurence Boetti-Forestier, conseillère régionale et actuelle conseillère municipale d’opposition après avoir été adjointe du maire actuel, et Sébastien Olharan, travaillant au cabinet du président du Département.
« L’image de Breil est piétinée »
Devant une centaine d’habitants de Breil et des alentours, le trio a énuméré les problématiques en revendiquant la clarté. L’association « n’est pas une liste pour les élections municipales », insiste le président, entouré du reste du conseil administration Mais, nulle raison de le cacher, 2020 n’en est pas moins la finalité. «Ilyaun temps pour tout, précise Sébastien Olharan, et ce n’est pas aujourd’hui celui d’une campagne. Pour l’heure, nous alimentons la réflexion sans se perdre dans des histoires de personnes. C’est un travail sur le fond avant toute organisation pour les municipales. Il faut agir, car on est arrivé à une situation invraisemblable, effrayante, où acheter des oeufs sur le marché est devenu un acte militant [référence à l’agriculteur Cédric Herrou, NDLR] et où distribuer un journal antisémite est devenu un acte de rébellion. » Et d’ajouter : « Je regrette que l’image de Breil soit piétinée aujourd’hui, présentée uniquement comme le village “qui s’effondre” ou “qui va disparaître” ou ”des migrants”. Nous devons nous projeter vers l’horizon et réfléchir collectivement sur une seule question : comment restaurer une image attractive de notre commune ? »
« Il faut travailler pour ce territoire »
Pour Laurence Boetti-Forestier, « il faut un débat dépassionné, prendre conscience de la complexité de la situation surtout si elle est liée à un contexte national ou international, regrouper les forces de propositions sans idéologie ni sectarisme, et travailler pour ce territoire qui a beaucoup d’atouts ». 1. Michèle Ercole, trésorière, Renaud Lefebre, secrétaire, Adbel Djerourou, Sandra Amerio et Marylène Walkowiak.