Nice Méridia : l’immobilier d’entreprise en mutation
Focus Les ambitions de cette technopole urbaine du futur sont nombreuses. Le projet s’inscrit dans une démarche durable et innovante
Au coeur de l’Ecocité Nice Côte d’Azur, Nice Méridia accueillera un environnement professionnel dédié au développement des fonctions R&D et de formation dans les secteurs de l’environnement, de la croissance verte, de la santé et des services mobiles « sans contact ». Le site conjugue logements pour actifs, bâtiments destinés aux pôles de formation-recherche, à l’installation des entreprises, des commerces et des services de proximité. La volonté de la Métropole Nice Côte d’Azur est également d’en faire un vivier créatif et productif, où les acteurs du monde professionnel, académique et les porteurs de projets pourront se retrouver et fonctionner en synergie. Les incubateurs, pépinières d’entreprises, hôtels d’entreprises, accélérateurs de business et autres business centers devraient y trouver leur place, le tout, dans un univers qui mise sur le respect de l’environnement, en lien avec l’écosystème global de la ville. Une nouvelle approche La mixité fonctionnelle et sociale est le pilier fondateur du projet Méridia, qui prévoit près de 2 500 logements, 38 000 m2 d’équipements de formation, 100000m2 de tertiaire et 22000m2 de services et commerces de proximité. Cette programmation est en lien direct avec les 10 000 m2 de bureaux déjà construits à Nice Premium. À deux pas de l’autoroute, de l’aéroport et des vallées, le site sera aussi directement connecté avec le centre de la ville, par l’intermédiaire du pôle d’échange multimodal et la ligne Ouest<>Est, d’ores et déjà en fonctionnement entre le CADAM et Magnan. Nice Méridia se veut également être un environnement beaucoup plus ouvert et durable, en rupture avec certaines zones ultra urbanisées qui dessinent le paysage urbain niçois. Cette réflexion semble être en lien avec les nouvelles ambitions locales, axées sur la valorisation de la ville intelligente, tant au niveau urbanistique, logistique, que pour l’immobilier d’habitat, le mobilier urbain, les transports, et plus largement, les modes de vie qui seront impactés par cette démarche qualité. Les structures qui prendront ainsi place sur le site devront suivre ce processus, appuyées par l’Institut Méditerranéen du risque, de l’environnement et du développement durable (MREDD), et le Centre européen d’entreprises et d’innovation (CEEI), en charge de la promotion de l’innovation et la création d’entreprises dans le domaine du développement durable et des technologies vertes.
Joia Méridia : une première étape Le projet Joia Méridia, présenté en janvier dernier, a été délégué à l’équipe Pitch Promotion – Eiffage Immobilier, désignée lauréate par un jury d’urbanistes et d’architectes internationaux, dans le cadre de l’appel à projets « Destination Méridia », lancé par l’EPA NICE Ecovallée. Il prévoit une dominante de logements et de commerces de proximité et entend « revisiter la ville niçoise du XXIe siècle en lui conférant une identité et une âme azuréenne, en écho à la ville
historique. » Sur 73 500 m2 SDP environ, Joia Méridia proposera 51 300 m2 de logements (800 biens), 7 900 m2 d’hôtellerie et parahôtellerie, 6 100 m2 de commerces et 2 850 m2 de bureaux et services, ainsi que plus de 5 000 m2 pour la Cité du bien-être et 1 200 places de parking privés et publics. Comme le rappelle Nice
Eco Vallée : « Joia Méridia a vocation à devenir la centralité de la technopole urbaine de Nice Ecovallée : un quartier convivial, confortable et
innovant. » Au niveau architectural, les principaux mots d’ordre sont : le respect (de l’environnement, des hommes et du patrimoine), l’ingéniosité (smart grid, bioclimatisme), l’originalité (modulation de l’espace) et l’innovation (des constructions, adaptées au climat et au bien-être des habitants, des modèles sociaux et économiques qui y prendront forme), la convivialité (mixité des structures) et le service (commerces, commodités, espaces de vie et de rencontre). L’accent est particulièrement mis sur la qualité paysagère des lieux, avec la volonté de faire entrer la nature en ville, en créant non pas un espace aux antipodes de la ville, mais plutôt un milieu « hybride », avec un choix d’essences végétales et d’aménagements sur mesure, ainsi qu’une labellisation énergétique de haute qualité. L’autre pan étant le parcours artistique, puisqu’1 % du montant des travaux sera consacré à la démarche culturelle. Pour obtenir plus de détails sur l’ensemble du projet : www.ecovallée-plaineduvar.fr. •