Rentrée : cinq postes à répartir dans les écoles
Le dernier round de la rentrée des classes dans les écoles des Alpes-Maritimes se jouera, cet après-midi, sur le site du rectorat de Nice. Par la réunion du comité technique spécial départemental (CTSD), présidée par l’inspecteur d’académie, pour régler les cas d’écoles difficiles. Celles qui font le plein d’écoliers. Comme à Drap, Tourrettes-sur-Loup, Cabris, Saint-Jeannet et à Nice, les écoles de La Lanterne, Sainte-Hélène .... Là où les parents se sont mobilisés, lundi. Avec manif et pétitions pour réclamer l’ouverture de classes. [Voir nos éditions de mardi et d’hier] Toutefois, cette réunion d’ajustements devrait se tenir au calme. Sans manif parentale ni grève dans les écoles annoncée. Pour décider des ouvertures et fermetures de classes dans les écoles du département. Avec dans la foulée la nomination des enseignants « pour qu’ils soient à leur poste dès lundi » précise l’inspecteur d’académie des Alpes-Maritimes
Vers une suppression de classes ?
Selon le SNUIpp, syndicat d’enseignants du 1er degré, une vingtaine d’écoles du littoral et du haut et moyen pays seraient au complet. Avec 28 élèves par classe en élémentaire, plus de 30 en maternelle. « Problème, pointe, Gilles Jean, secrétaire départemental de ce syndicat, il ne reste plus que cinq postes pour résoudre ces cas d’écoles ». Et de redouter des mesures de suppression de classes. « Ces moyens sont suffisants pour boucler une rentrée préparée bien en amont, depuis février » ,rétorque l’inspecteur d’académie Michel-Jean Floc’h. Et d’expliquer « qu’à quelques exceptions près, toutes ces situations, connues et suivies, seront résolues ». Par le jeu classique des ouvertures et fermetures de classes pour répondre aux évolutions des effectifs scolaires sur le département. Avec 129 écoliers de plus par rapport à l’an dernier. « J’entends les inquiétudes des parents, mais il serait anormal et injuste de laisser des classes à 22 élèves quand, ailleurs, elles en ont 32. Il en va de l’équité territoriale. »
« Pas de maternelle àélèves»
Pour assurer le même traitement équitable entre les écoles (hors réseau d’éducation prioritaire), sont pris en compte des tas de paramètres : son implantation en zone rurale ou sur le littoral, la taille et la nature de l’établissement (maternelle ou élémentaire), le total des effectifs, etc. Avec au bout du compte, une moyenne d’élèves par classe à ne pas dépasser. Au-dessus, on ouvre une classe, en dessous, on en ferme. Alors quelle est cette moyenne ? « Il s’agit de seuil indicatif et non d’une norme gravée dans le marbre, répond Michel-Jean Floc’h. Toutefois, je ne laisserai jamais une maternelle à 31 élèves. » Verdict donc cet aprèsmidi, à l’issue de cette réunion pour connaître quelles sont les écoles des Alpes-Maritimes qui vont gagner ou perdre des classes.