LES GRIMALDI DANS LA CITÉ INTERDITE
En visite d’État dans la capitale chinoise, le souverain a inauguré une exposition consacrée à 700 ans de règne des Grimaldi, et qui se tient à la Cité interdite jusqu’au 11 novembre
Le prince Albert II est depuis hier dans la capitale chinoise et a été accueilli par le ministre de la Culture, Shugang Luo, à l’occasion de l’inauguration d’une exposition consacrée aux « Princes et princesses de Monaco ». Une visite officielle à laquelle participent aussi des entrepreneurs monégasques.
Découvrir la Cité interdite, ancien palais des empereurs de Chine, sous un ciel limpide et dans un calme presque absolu est un privilège rare. C’est dans ces conditions que le prince Albert II a inauguré, hier, l’exposition « Princes et Princesses de Monaco. Une dynastie européenne », qui retrace 700 ans d’histoire de la dynastie Grimaldi. Accueilli par le Dr Jixiang Shan, directeur du Musée de la Cité interdite et par le ministre de la Culture et du Tourisme chinois, Shugang Luo, le souverain a découvert le travail des équipes du Grimaldi Forum, en compagnie de 200 invités parmi lesquels, Patrice Cellario, conseiller de gouvernement pour l’Intérieur, Bernard Fautrier, vice-président de la Fondation Prince Albert II, ou encore Catherine Fautrier, ambassadeur de Monaco en Chine.
Lieu hautement symbolique
Sur 1 400 m2, ce sont près de 250 objets et oeuvres d’art, issus des collections du palais de Monaco et de la collection personnelle du prince Albert II, que la délégation a découverts. Des tableaux, des bijoux, des tenues militaires, mais aussi des robes ayant appartenu à la Princesse Grace, ou encore le trône de Monaco : tous ces objets ont fait le voyage jusque dans ce lieu hautement symbolique qui peut accueillir jusqu’à 80 000 visiteurs par jour, soit plus de deux fois la population de Monaco. « Il pouvait paraître inconcevable qu’un palais de 72 hectares, ancienne résidence des souverains d’un pays à la civilisation millénaire, de près de 4 millions de kilomètres carrés, accueille les collections des souverains d’un État de 2 km2, qui n’est que trois fois plus grand que la Cité interdite », a déclaré le prince Albert II, avant de saluer «un travail de coopération de longue haleine » ,et « des interlocuteurs de haut niveau à la Cité interdite ».