Èze: des bénévoles associatifs très investis
Cette année, pas de fête des associations classique à Èze. « Nous avions l’habitude de mettre à disposition l’oppidum du col d’Èze pour que les associations puissent proposer des animations au public, mais on s’est rendu compte que le public n’était pas forcément au rendez-vous. Avec l’ensemble des présidents, nous avons opté pour une autre formule, une rencontre entre dirigeants pour que chacun puisse se rencontrer, échanger et, pourquoi pas, créer des synergies entre associations », précise Patrick Ladu, l’adjoint au maire délégué aux Associations. À cette occasion, devant une centaine de personnes, le maire, Stéphane Cherki, a rappelé l’importance de la vie associative : « Nous sommes toujours à vos côtés et nous continuerons de l’être. » Nice-Matin en a profité pour permettre à quatre présidents d’as- sociation d’évoquer leur engagement. Témoignages…
Jocelyne Sigu,
Théâtre des 3 corniches : « Ça fait vingt-huit ans que j’ai créé l’association et que j’en suis la présidente. J’aimerais qu’il y ait de la relève mais c’est compliqué. Ça demande pas mal de temps. De temps en temps, on a des petits moments de découragement mais ça ne dure jamais longtemps. L’administratif prend beaucoup de temps, j’aimerais le consacrer à quelque chose de plus utile sur le terrain. C’est génial d’avoir des enfants dans l’association. Depuis le temps, certains sont devenus grands et m’envoient leurs enfants. »
Alexandra Ziegler,
Danse et gym pour tous : « J’ai fondé l’association il y a dix ans avec des copines et j’en suis toujours la présidente. Au début, ça prenait vraiment beaucoup de temps, mais maintenant on est rodés, ça roule tout seul. Il y avait une association qui proposait de la danse mais à des tarifs trop élevés pour nous, c’est pour ça qu’on a créé notre club, l’autre a disparu. Nous sommes 280 adhérents. On cherche toujours des bénévoles mais c’est très difficile de mobiliser les gens. »
Christian Carnimolla,
Chiens médiateurs : « Je suis président de l’association. Nous récupérons des chiens
guides d’aveugles réformés sur toute la France, on les rééduque et on les remet à des Ehpad ou des IME. Ça me prend quelques heures par semaine. Quand on est bénévole, ça permet de s’extérioriser et d’avoir l’impression de faire quelque chose d’utile. Le côté ingrat, c’est parfois de subir les critiques, mais les satisfactions l’emportent toujours. Quand on remet un chien à un institut d’enfants handicapés, c’est génial. »
Carl Zambon,
Chamboule-tout : « Avec des copains, on a lancé l’association pour organiser des événements musicaux et artistiques autour de la musique électro et des graffitis. On aime bien s’amuser et organiser des fêtes et on a compris qu’il fallait se mettre en règle juridiquement et administrativement pour continuer. C’est mon premier engagement associatif. C’est toujours plaisant de voir des gens s’amuser et apprécier notre travail. On ne recherche pas spécialement de bénévoles. »