Turbidité de l’eau, odeurs, nuisances : Bouygues explique
Les commerçants de la promenade du Larvotto ont évoqué à Stéphane Valeri plusieurs nuisances liées au chantier de l’extension en mer. Voici les explications de Christophe Hirsinger, directeur de Bouygues Travaux publics Monaco.
« Pascale Bruno, de La Rose des vents, s’est plainte au printemps des odeurs. Cela venait de la chambre de rejets construite sur l’épi du Larvotto qui recueille les eaux pluviales du quartier. La commerçante a fait remonter une plainte. C’est une nouvelle chambre qui remplace l’ancienne et qui a permis l’installation d’un nouvel émissaire qui sort de l’emprise du projet. Le problème a été traité en deux jours. » « Nous n’avons eu qu’une seule plainte de tout l’été. C’était début août. La poussière venait d’une des barges près du Larvotto qui portait du ballast. Nous avons aussitôt installé un système pour arroser le matériau et le problème a été éliminé. »
« La turbidité est mesurée. Nous assurons les minima réglementaires de visibilité. L’impact du projet sur le milieu marin impose des dispositifs très stricts. Entre décembre et juin , il y a eu la mise en place d’un million et demi de tonnes de remblais d’assise de la ceinture du caisson. C’est du calcaire qui vient de Châteauneuf-lesMartigues. C’est vrai que la mise en oeuvre a provoqué une couleur laiteuse de l’eau de mer. Depuis cet épisode, qui a été le plus contraignant, la turbidité peut exister mais est extrêmement limitée grâce à des écrans de protection. »
« J’insiste sur le fait que l’État a mis la barre très haut sur les sujets environnementaux. Nous les remplissons. Ce sont des challenges qui sont sans comparaison avec ce qui a pu se faire partout dans le monde. »