De la Chine à l’Afrique, la No Finish Line à l’aventure
Philippe Verdier, le créateur de la No Finish Line faisait partie de la délégation monégasque à Pékin. Il revient avec des contacts pour peut-être organiser des courses en Afrique
Les missions du Monaco Economic Board permettent bien des choses, parmi les plus surprenantes. Qui aurait cru que c’est en Chine que Philippe Verdier, le créateur de la course caritative No Finish Line, trouverait des pistes pour monter des courses en Afrique ? Lui n’est pas tellement surpris : «Il faut être ouvert à tout et ne pas se poser de limites ». Un peu comme dans la No Finish Line, cette course qui ne finit jamais. Alors en Chine, à l’heure où tout le monde rencontrait des partenaires pour faire affaire dans l’Empire du Milieu, Philippe Verdier nouait des liens qui l’amèneront peut-être à organiser des courses au Sénégal, au Maroc, en Côte d’Ivoire ou en Afrique du Sud.
Une par semaine
S’il veut exporter le concept, ce que cet infatigable coureur a un rêve secret: «Je voudrais qu’il y ait 52 No Finish Lines. Une par semaine, dans tous les pays où c’est possible. » Philippe Verdier, à gauche du prince Albert II, suit à la lettre le slogan de sa course caritative : toujours plus loin. (Photo Jean-François Ottonello)
Un objectif ambitieux pour celui qui est aux commandes de l’événement depuis sa création en 1999. «Je suis
d’un naturel optimiste. Je sais qu’on y arrivera. Et si je ne le vois pas, ce seront ceux qui reprendront le navire qui le
ver ront. » Il faut dire que Philippe Verdier a autant de raisons d’être optimiste que d’être
prudent. Côtéoptimisme, il y a déjà cinq destination qui accueillent la NFL : Monaco, Paris, Nice, Oslo et Athènes. Mais il faut être réaliste : « Nous avons eu beaucoup de contacts, il y a beaucoup de gens intéressés pour organiser des courses. Mais c’est une grosse organisation. On l’a vu à Nice, ce n’est pas de tout repos mais ça demande 7 à 8 mois pour une première édition. »
Recherche destination phare
Ce qu’il manque vraiment, Philippe Verdier en est convaincu, c’est une édition phare dans une grande ville : « Avec une édition à Londres, dans Hyde Park, ou dans Central Park à New York, nous aurions une visibilité incomparable, et tout deviendrait exponentiel ! » En attendant que la No Finish Line se mondialise totalement, Oslo accueillera sa deuxième édition de la course caritative, du 20 au 23 septembre prochain, où chaque kilomètre parcouru rapportera 10 couronnes norvégiennes (l’équivalent d’un euro) pour des causes qui touchent à l’enfance.