Subaru Impreza : l’âge de raison
C’est la cinquième génération de l’Impreza. Pour l’Europe, elle se concentre sur une version unique, équipée d’un modeste moteur essence de 114 ch et déclinée en trois niveaux de finition. Elle respecte toutefois deux fondamentaux : un moteur dont les quatre cylindres sont disposés à plat et une transmission à quatre roues motrices. Le premier procure une appréciable discrétion et une excellente maîtrise des vibrations. La seconde illustre le savoirfaire de Subaru en la matière, avec une répartition active du couple entre les quatre roues en fonction des conditions d’adhérence. La boîte automatique à variation continue requiert un peu d’habitude pour doser l’accélération en relâchant progressivement l’appui sur la pédale de droite. Moyennant quoi cette mécanique travaille tout en souplesse pour fournir des performances honorables, tout en se contentant d’un appétit d’environ 8 l/100 km à allure tranquille. C’est ce type de conduite qui lui convient le mieux, n’en déplaise aux nostalgiques des versions WRX STi. Cela dit, sur les petites routes sinueuses comme dans les grandes courbes, l’Impreza profite de son centre de gravité bas et de son excellent châssis pour aborder les virages avec dynamisme, sans prendre de roulis ni compromettre le confort. Ses quatre roues motrices contribuent également à l’efficacité de la tenue de route. Rares sont les modèles de cette catégorie à procurer un tel sentiment de sécurité. Ceux qui s’intéresseront à cette berline en apprécieront aussi le bon rapport prix/équipement, particulièrement dans cette version haut de gamme Luxury qui, pour moins de 30 000 (malus inclus), propose une dotation de série ultra complète, qui n’oublie pas les aides à la conduite de dernière génération. De quoi lui pardonner certains boutons au design un peu dépassé, qui participent cependant au charme discret de cette Japonaise. Merci à Subaru Cannes - Groupe Cavallari pour le prêt du véhicule.