Le nouveau commandant de gendarmerie installé
Le chef d’escadron Nicolas Tasset a officiellement pris ses fonctions à la tête de la compagnie de Menton, mercredi, lors d’une cérémonie où étaient présents nombre d’élus et forces de l’ordre
C’est symboliquement place des Victoires que le chef d’escadron Nicolas Tasset a été installé à la tête de la compagnie de gendarmerie de Menton, mercredi. Non pas au terme de quelque guerre. Mais bien au service d’une victoire collective – et quotidienne – dans le maintien de l’ordre sur le territoire. Un secteur vaste et varié, comme le (nouveau) patron départemental des gendarmes, Nasser Boualam, le précise d’emblée. « Les défis ne manquent pas ici : lutte contre la menace terroriste, immigration irrégulière, gestion des flux routiers, sécurité quotidienne ou des grands événements nationaux…», expose-t-il. Insistant sur le positionnement international unique de la compagnie de Menton. «C’est une chance d’avoir cette ouverture sur deux États amis. Il vous faudra continuer à construire de bonnes relations, une synergie opérationnelle.» Pour endosser l’habit, Nicolas Tasset pourra s’appuyer sur de « solides atouts », poursuit le colonel. À commencer par la confiance de sa hiérarchie, la richesse de son parcours et de son expérience. «Vous avez également une base familiale solide. Avec une telle assise et un tel bagage, vous êtes prêt à relever le défi. »
« L’ordre et la loi, le protecteur »
Au soutien du responsable départemental s’ajoute celui de la députée de la 4e circonscription, Alexandra Valetta-Ardisson. Qui, élue depuis un an, a pu constater « l’engagement total des gendarmes sur le plus beau territoire des Alpes-Maritimes». En faisant preuve de «bienveillance», «je serai toujours à vos côtés, sur le territoire comme à l’Assemblée – par rapport au budget, notamment… », glisset-elle. Cédant la parole à la sous-préfète Gwenaëlle Chapuis. Pour elle, aucun doute non plus: Nicolas Tasset saura remplir sa mission « avec efficacité et courage ». Et de rappeler que le jeune officier et ses hommes incarnent «l’ordre et la loi, le protecteur et le rempart ». Que tout le monde «attend beaucoup des forces de l’ordre», aussi. Face au champ très vaste que constitue la sécurité – allant des incivilités au terrorisme – elle insiste sur la nécessité d’avoir une coordination. «Vous en êtes la cheville ouvrière, le chef d’orchestre – et parfois le soliste. La population attend énormément de vous. Nous ne pouvons la décevoir.» Dernier à s’exprimer, Nicolas Tasset évoque en réponse « l’émotion et la pression » qu’une telle affectation suscite en lui. «À titre personnel, ce n’est pas rien. C’est bien, mais ça oblige», résume-t-il. Soulignant combien «la délinquance ne se cantonne pas aux limites de la circonscription, ni aux frontières des États ». Combien le travail en partenariat avec les autres forces de l’ordre compte. Des applaudissements nourris viennent clore son allocution. Avec, au premier rang, sa famille réunie.