MONDIAL EN BULGARIE PHASE) Tillie : « Jouer notre petite chance à fond »
Ivry - Nantes PSG - Saint-Raphaël - - -
Arrivée mercredi à Varna, sur les bords de la Mer Noire, l’équipe de France prépare la deuxième phase du Championnat du monde qui la verra jouer trois matchs couperets contre la Serbie, la Pologne et l’Argentine. Entretien avec son entraîneur, le Cagnois Laurent Tillie.
Quels enseignements avez-vous tirés du premier tour ? D’abord, que nous étions dans une poule difficile et que le niveau de la compétition est très élevé, en témoignent les victoires de la Hollande contre le Brésil et nous, ou la victoire - du Canada sur la Hollande, c’est vraiment un Championnat du monde très dense. De notre côté, nous avons eu des hauts et des bas ; à un point près, nous étions dans une situation très favorable et à l’inverse dans une situation très critique.
En battant le Canada -, Je ne l’avais pas perdue ! Mais c’est vrai que nous étions un peu frustrés, nous avions peut-être trop de pression du résultat, le fait d’être favoris peut être compliqué à gérer, surtout quand on sait et qu’on voit que tout peut se passer, comme contre la Hollande, où c’est la prestation d’un pointu qui nous assomme.
Les joueurs disaient après le match qu’ils n’avaient pas encore atteint le Oui, on peut mieux jouer. On passe ce premier tour en n’ayant pas des stats extraordinaires, et malgré ça, on arrive à gagner des matchs, mais on sait que pour aller plus loin, il faudra mieux jouer, notamment en attaque et au bloc/défense.
Dans quel état d’esprit abordez-vous cette deuxième phase ? Ce sont trois finales, des matchs couperets à chaq ue fois, on n’a pas le choix, il faut tous les gagner.
Est-ce comme un nouveau Championnat du monde qui débute ? Non, c’est la continuité de celui qu’on a commencé, sauf qu’on est à une étape supplémentaire. Là, il nous reste une toute petite chance, on veut la jouer à fond.
Serbie-France
à h