Monaco-Matin

La sécurité, une priorité au quotidien

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a sécurité est l’affaire de tous : derrière cette expression rentrée dans le langage commun se cache une préoccupat­ion partagée par tous les acteurs de la mobilité, du plus haut niveau de l’Etat jusqu’à l’agent chargé d’installer des panneaux de signalisat­ion au bord des routes. Les récentes mesures prises pour améliorer encore les chiffres de la sécurité routière complètent les dispositif­s mis en place sur l’ensemble des voies routières de France, et en particulie­r sur l’autoroute. Dans la région, la sécurité est la priorité de VINCI Autoroutes, comme le rappelle le directeur général d’Escota, Blaise Rapior. « Préserver la vie de nos usagers, offrir des conditions de circulatio­n toujours plus sûres, c’est notre objectif quotidien » explique-t-il. Les représenta­nts de l’Etat, préfets, délégués à la sécurité routière, ne peuvent qu’abonder dans ce sens et chez les forces de sécurité, on tient le même discours. Le commandant Gibier, chef de l’Escadron départemen­tal de sécurité routière du Var, évoque particuliè­rement un risque sur l’autoroute, la première cause d’accident, la somnolence que l’on peut traduire aussi par le mot endormisse­ment. « Ce qui tue sur la route, c’est l’arrêt brutal, explique le commandant Gibier, car la puissance d’un choc peut entrainer des hémorragie­s internes fatales pour le conducteur ou ses passagers ». C’est la raison pour laquelle VINCI Autoroutes multiplie les messages pour inciter les usagers à prendre une pause toutes les deux heures. Même réflexion du côté des CRS autoroutie­rs dirigés par le capitaine Brémond dans le Var, compétente dans le secteur autoroutie­r autour de Toulon et Hyères, avec la problémati­que du tunnel en plus. Rien que dans le Var, on dénombre une centaine d’accidents par an sur l’autoroute, malgré tous les dispositif­s mis en place. A la somnolence s’ajoutant comme facteurs accentogèn­es la vitesse, l’alcool et les stupéfiant­s. Autant dire qu’il faut aussi parvenir à changer les comporteme­nts, en adoptant des bons réflexes de conduite. C’est ce que à quoi s’emploie notamment AFTRAL (Apprendre et se Former en TRANsport et Logistique), premier organisme de formation profession­nelle pour les chauffeurs de poidslourd­s, camions et bus. Le président délégué général d’AFTRAL, Loïc Charbonnie­r, explique ainsi former 300 chauffeurs par an en formation continue dans le centre régional de Carros, avec justement un axe fort porté sur les bons réflexes de conduite. Depuis cette année les jeunes conducteur­s suivent un module de sensibilis­ation qui leur permet de rencontrer des hommes en jaune. Le comporteme­nt de chacun est donc à améliorer en permanence, au volant bien sûr, mais aussi à tout moment d’un déplacemen­t. •

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