1. Fabrice Luchini en exclu
Il montera deux fois sur la scène du TPG, les 10 et 11
octobre. Ne cherchez pas de place, c’est complet depuis longtemps. Il faut dire que la venue de Fabrice Luchini à Monaco est un petit événement, une exclusivité, même. Le comédien s’était juré de ne pas jouer ailleurs qu’à Paris en 2 018. Il fera une exception monégasque. Cette faveur trouve son origine dans une soirée parisienne de janvier dernier. Françoise Gamerdinger sort d’une représentation de « Des écrivains parlent d’argent », le spectacle que l’amoureux des lettres donne au Théâtre de la Michodière. Depuis son passage au Théâtre PrincesseGrace en 2016, tous deux ont conservé de bonnes relations. Le comédien a d’ailleurs invité la Monégasque à ce « seul en scène ». « Dans son spectacle, Fabrice Luchini clame qu’il n’invite jamais personne, que tout le monde paie sa place, y compris le président de la République. En rentrant à l’hôtel, je lui ai envoyé un SMS pour le remercier de m’avoir mieux traitée que le président de la République. Il m’a aussitôt rappelée pour me demander de faire la critique de son spectacle, à chaud. Surprise, je me suis lancée. Une semaine après, il m’appelait pour me remercier et me dire qu’il viendrait jouer son spectacle en exclusivité à Monaco. » Du coup, Françoise Gamerdinger en fait son ouverture de saison. Avec deux dates. Voici ce qui attend les veinards qui se sont arraché les places en 24 heures : en première partie, Luchini lit des extraits de textes classiques qui parlent d’argent (Sacha Guitry, Émile Zola, Jean Cau, Karl Marx, Charles Péguy). Puis, dans la seconde partie, Luchini fait du Luchini, racontant sa panique au moment de la crise des subprimes, quand il apprend que sa banque est prise dans la tourmente. Cette banque où il a placé ses économies…