Monaco-Matin

Carrossier: un savoir-faire de père… en fils!

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Basée à Fontan, l’entreprise « Polycarcon­cept » est une affaire familiale, lancée en février dernier par Raphaël Briand, âgé de  ans et son père Christophe. « J’étais moi-même carrossier et mon fils venait juste d’avoir son diplôme spécialisé dans les matériaux composites et plastiques. Comme nous étions complément­aires, nous avons décidé de racheter un garage et de nous lancer. Aujourd’hui, nous avons toujours plus de clients », précise le patriarche. Car l’entreprise ne connaît pas la crise… Elle est l’une des seules du secteur à refabrique­r des pièces de voitures de collection­s comme les Renault  Turbo. Les deux Âgé de 24 ans, Loïs Bonsignore marche sur les traces de son oncle, graveur de pierre. « À l’origine, j’étais titulaire d’un BTS dans le management des unités commercial­es. Mais, je me suis rendu compte que cette formation ne me convenait pas. J’ai commencé à travailler avec mon oncle à Nice, dans son atelier. Il m’a transmis sa passion pour son métier. » Au point que Loïs est parti suivre une formation de graveur de pierre d’un mois artisans confection­nent également des objets design et viennent juste d’embaucher un mécanicien. Géraldine, la dans les Vosges. « Il n’y avait pas de formation plus proche car c’est un métier rare et qui se perd… » En janvier dernier, le Mentonnais a monté un dossier pour devenir auto entreprene­ur. « Mon oncle était débordé et il m’a envoyé une partie de sa clientèle. Ça m’a aidé à me lancer. » Aujourd’hui, Loïs travaille principale­ment avec les marbreries et pompes funèbres. « Je réalise aussi des plaques commémorat­ives ou des plaques mère de Raphaël devrait rejoindre la boîte familiale pour s’occuper de la partie administra­tive. En voilà une société qui carbure ! de maison pour des particulie­rs. Ma particular­ité, c’est que je n’ai pas de machine, je fais tout à la main. » Car l’achat d’un tel matériel coûte de l’argent. Du coup, le jeune entreprene­ur doit trouver des systèmes D en attendant de voir plus grand. « Pour l’instant, je travaille dans l’atelier d’un ami car je n’ai pas la place chez moi. » Une nouvelle vie que Loïs va se bâtir pierre par pierre. « Pour nous, créer une entreprise représenta­it un vrai saut dans le vide », résument Laetitia, Bryan et Leslie La Sala, âgés respective­ment de 34, 26 et 30 ans. En juillet 2017, la fratrie – originaire de SaintLaure­nt-du-Var – a ouvert le centre de beauté et d’amincissem­ent « Body VIP ». Située en plein coeur de ville à Menton, la franchise – également implantée à l’ouest du départemen­t – propose un concept unique. « Menton n’avait pas ce genre de centre de beauté. Chez nous, les clients peuvent faire de l’aquabiking seul ou à deux. Le programme minceur est personnali­sé. » La franchise propose également un bar à ongles, un solarium mais aussi des séances de «bodySculpt­or », procédé novateur d’amincissem­ent. Milieu de l’esthétisme pour Laetitia, monde de la restaurati­on pour Bryan et agent d’escale à l’aéroport de Nice pour Leslie… Aucun des trois n’avait de l’expérience dans la création d’entreprise. « Ça nous a rassurés de franchir le pas en famille. Nous savions que chacun de nous serait très investi et que l’on pourrait se dire les choses avec franchise », détaille Bryan. «Body VIP», entreprise façonnée par la confiance mutuelle.

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L’entreprise « Polycarcon­cept » a été créée en février dernier par Christophe et Raphaël Briand.
 ??  ?? Laetitia, Bryan et Leslie La Sala ont ouvert leur centre de beauté et d’amincissem­ent l’an dernier.
Laetitia, Bryan et Leslie La Sala ont ouvert leur centre de beauté et d’amincissem­ent l’an dernier.

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