Six femmes vont participer à un trek solidaire dans le désert
Originaires de Menton et Roquebrune, six amies participeront le 28 octobre au « trek des gazelles » sur les rivages d’Essaouira au Maroc afin de soutenir les enfants malades d’un cancer
Un saut dans l’inconnu pour six amies. Les Mentonnaises – Alexandra, Corinne, Isabelle, Émilie – ainsi que les Roquebrunoises – Yvette et Valérie – vont participer au «trek des gazelles » à partir du 28 octobre prochain au Maroc. La randonnée solidaire vise à soutenir les enfants atteints du cancer et souvent privés de mobilité. « J’ai une amie qui a participé à cet événement il y a deux ans et cela m’a donné envie de me lancer dans cette aventure » ,résume Alexandra. Initiée en 2015 par Mélanie, sa fondatrice, le «trek des gazelles» est une aventure humaine. Alors que son compagnon, Olivier, se battait contre un cancer incurable, ils décident ensemble d’agir pour que cette maladie n’affecte pas les enfants.
« Une vraie action humanitaire »
La première édition du « trek des gazelles» – survenue quelques mois après la disparition d’Olivier – est le prolongement de cette volonté de s’entraider. Pour cette aventure de trois jours, 100 femmes ont été sélectionnées dans toute la France. « La condition était de trouver
un sponsor. Une entreprise parisienne a accepté de se joindre au projet », ajoute Alexandra. L’équipe féminine de Menton-Roquebrune devra parcourir chaque jour 25 kilomètres à pied sur les
rivages d’Essaouira au Maroc. « On devra transporter un minimum de choses. Cette expérience unique nous obligera à sortir de notre zone de confort. Par exemple, il faudra apprendre à se laver
avec un mug et à dormir dans un sac de couchage», détaillent à plusieurs voix les six apprenties aventurières. L’argent récolté permettra ensuite de financer des escapades loisirs et principalement
des journées équestres pour les enfants, dans un cadre thérapeutique. «Nous sommes toutes des mamans et nos enfants se portent bien. Mais nous pensons à ces familles qui souffrent.
Nous voulons les aider, pas simplement en faisant un don. Mais aussi en donnant notre temps et en sortant de notre quotidien», résume Émilie. Et Isabelle d’ajouter : « Nous voulons faire une vraie action humanitaire et faire parler du cancer de l’enfant, maladie encore méconnue. »