ENDURO WORLD SERIES Beau final des Azuréens
La coupe du monde d’enduro s’est clôturée dimanche de l’autre côté de la frontière italienne, avec notamment trois podiums dont deux titres pour le seul clan azuréen.
En vadrouille aux quatre coins du monde depuis sept mois, les pilotes engagés sur les Enduro World Series étaient de retour sur les rivages méditerranéens dimanche dernier pour le dernier rendez-vous de la saison, à Finale Ligure (Italie). Ravis de retrouver des chemins familiers, le parfum de la garrigue, le son des cailloux qui chahutent sous les crampons et les encouragements des amis qui avaient fait le déplacement, les Azuréens s’y sont transcendés pour apporter la touche finale d’une saison prodigieuse. Classé à trois reprises dans les cinq meilleurs mondiaux ces quatre dernières années, Florian Nicolaï avait la possibilité de monter pour la première fois de sa carrière sur le podium, et à la faveur d’une course grandiose (4e) et d’une tragique faute du Belge Martin Maes (abandon sur blessure), il y est parvenu, se classant 3e du général 2018 derrière l’intouchable Australien Sam Hill (sacré champion du monde) et le Français Damien Oton. Dans son sillage, Dimitri Tordo – l’une des principales révélations de la saison – a concrétisé lui aussi son époustouflante saison en terminant 5e du général ; doublant ainsi la satisfaction de Fabien Barel qui avait misé sur ces deux jeunes l’hiver dernier pour renforcer les rangs du Canyon Factory Enduro Team. (Photo Enduro World Series)
Mais le succès azuréen sur la scène enduro mondiale ne se cantonne pas aux talents de recruteur de Fabien et de pilotage de ses recrues, il est également incarné par la Varoise Cécile Ravanel (victorieuse de l’intégralité des courses cette année chez les filles) et par le Vençois Karim Amour (quatre victoires Masters), tous deux sacrés champions du monde dans leurs catégories respectives et réunissant désormais pas moins de cinq titres à eux deux.