Monaco-Matin

« Un bilan d’ensemble très satisfaisa­nt »

- PROPOS RECUEILLIS PAR J.B.

(Photo J.B.

Présent au Canada avec Xavier Girard, également entraîneur à la SNM, Daniel Fauché revient sur les performanc­es de ses rameurs et rameuses.

De l’argent et du bronze en quatre de couple. Auriez-vous signé pour un tel résultat avant la compétitio­n ? J’aurais signé mais c’était l’objectif de cette année. L’an dernier, on revient des championna­ts du monde avec une médaille d’argent chez les hommes, en double, et, là, cette année, on a un quatre fille médaillé de bronze et un quatre garçon en argent. Cela fait donc huit rameurs. C’était notre objectif d’avoir plus de médailles que l’édition précédente, mais aussi d’avoir au moins un bateau féminin médaillé. Il fallait que cela continue de fonctionne­r chez les garçons, et que nos filles soient récompensé­es.

Quel bilan tirez-vous de cette édition canadienne ? Le bilan d’ensemble est très satisfaisa­nt. (Il énumère) Il y a de l’argent, du bronze, deux place, Giuseppe Alberti qui fait

en solo… Il n’y a pas une catégorie où l’on n’est pas présent, sauf le solo femme. On essayera de l’être dans les années futures. Mais le résultat est bon. Si l’on fait un classement des clubs, qui n’existe pas, très sincèremen­t, je pense que Monaco serait le premier club aux championna­ts du monde. Tous nos bateaux ont réalisé leur meilleure performanc­e en finale. Le seul qui n’est peutêtre pas à sa place, c’est le double fille. Mais tous nos rameurs et rameuses ont été très combatifs. L’an prochain à Hongkong, l’objectif sera de gagner des médailles. Et de gagner, tout simplement.

Les courses se sont disputées sur une mer très calme… Un peu d’agitation aurait été appréciée ? C’est la deuxième année où l’on court les championna­ts du monde d’aviron de mer sans vagues. C’est comme ça. Ce sont des conditions « faciles ». Les meilleurs s’en sortent quelles que soient les conditions. La seule différence, c’est qu’avec des vagues, il y a un peu plus de casse. Avec un déroulemen­t de course sans casse, les meilleurs gagnent. À Monaco, on est habitué à nous entraîner dans des conditions de mer réelles, avec des vagues et un peu de navigation et de technique. Mais, franchemen­t, les meilleurs ont gagné et auraient également gagné si la compétitio­n avait été disputée en Principaut­é. Un ou deux bateaux auraient peut-être amélioré leur classement d’une place, mais de là à récupérer  secondes, j’ai du mal à y croire.

Newspapers in French

Newspapers from Monaco