INTERNATIONAL DE LA MÉTROPOLE La triplette emmenée par Fernandez au-dessus
La barre des coureurs inscrits sur la classique antiboise a encore été franchie, hier matin au départ de la Pinède Gould. Répartis entre les courses jeunes, le et le km, les concurrents sont venus défier les exigences du Cap d’Antibes. Sur le km (, exactement), le jeune espoir Leo Maximilien a fait le travail en s’imposant en ’’’ après sa troisième place l’an passé. Sur le semi-marathon, Pierre Costini s’est quant à lui imposé en un peu plus de h’. Après éditions, ‘‘Courir pour une fleur’’ est toujours là. (voir aussi notre édition Antibes). V. S. 10km: 1. Leo Maximilien (31’47’’); 2. Alhiane Mokhtar (33’21’’); 3. Pierre-Louis Parisot (33’35’’); 4. Guillaume Icart (33’43’’); 5. Remy Ranucci (33’58’’)... 21km: 1. Pierre Costini (1h12’08’’); 2. Remi Conte (1h12’45’’); 3. Ancelot Lecanu (1h18’52’’); 4. Jean-André (1h20’07’’); 5. Romain Maurel (1h21’04’’)...
(Photo Eric Ottino)
Ils ont tout donné. Hier, pour la finale de cette 3e édition de l’International de la Métropole, les formations de Vincent Fernandez et de Louis Lucchesi ont régalé les spectateurs du boulodrome Henri-Bernard. Tout au long de la partie, les deux équipes ont évolué à un très haut niveau, jusqu’à se départager en fin de rencontre, notamment grâce à un excellent Mickaël Bonetto. C’est pourtant le jeune tireur récemment vainqueur de l’international de Nyons qui manque le premier. Lucchesi et ses partenaires en profitent et prennent l’avantage (0-2). Mais malgré son jeune âge (24 ans), Bonetto ne se déconcentre pas, bien soutenu par Fernandez et surtout Gimenez, très bon au milieu, qui prend la relève au tir. Les deux triplettes se tiennent jusqu’à la quatrième mène et le premier tournant de cette finale : l’autre tireur, Gino Deslys, pas encore 18 ans, tremble à son tour. C’est le moment choisi pour Bonetto, qui ne rate plus rien, et ses coéquipiers toujours aussi précis, de creuser un premier écart en inscrivant 4 points (6-3). Un écart que les futurs vainqueurs vont accentuer deux mènes plus tard. Alors que « Micka » Bonetto est toujours en mode carreau automatique, Fernandez et Gimenez élèvent encore leur niveau au point, même de très loin. Ils forcent l’équipe adverse à pointer quatre boules de suite, sans pour autant parvenir à prendre la main, ce qui donne l’opportunité à Fernandez (Photo J.C.)
et les siens de marquer 5 points (11-4). Après la rencontre, le pointeur reconnaîtra d’ailleurs l’importance de cette mène : « Ce qui a fait la différence ? Déjà Micka (Bonetto) a été énorme. Après, je pense que c’est surtout notre capacité avec Jo (Gimenez) de pointer de loin. Ils ont été moins bons sur cet aspect et c’est comme ça qu’on marque 5 points sur une seule mène. » La partie semble pliée mais Alexandre Mallet refuse d’abandonner. Le milieu livre un magnifique baroud d’honneur sur les deux mènes suivantes, notamment en tirant le bouchon depuis pratiquement 10 mètres (12-8). La salle ne s’y trompe pas et lui accorde une belle ovation. Cela ne suffit pas et la triplette Fernandez-GimenezBonetto s’impose lors de la mène suivante. La finale aura finalement été à l’image du reste de l’International, relevée et spectaculaire. Les résultats
Vainqueurs : Vincent Fernandez – Joseph Gimenez – Mickaël Bonetto. Finalistes : Louis Lucchesi – Alexandre Mallet – Gino Deslys.
Vainqueurs : Raymond Cano – René Carrasco – Jean Serra. Finalistes : Hervé Vidal – Alain Pasqualini – Frédéric Nebgen. Vainqueurs : Sylvie Lozano – Ludovic Montoro – Didier Chagneau. Finalistes : Manuella Calcagno – Christophe Francolino – David Borde.