Monaco-Matin

Feuilleton

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Toujours fasciné par les Etats-Unis et notamment par New York, Thierry Henry rejoint « Big Apple » à la sortie d’un Mondial  compliqué. Le nouveau coach de l’ASM avait besoin de mettre de la distance avec l’Europe. Ça tombe bien, à  ans, «Titi» brille en MLS, le championna­t nordaméric­ain, et peut surtout goûter à l’anonymat de la vie new-yorkaise. Sur place, il voyage, se cultive, rencontre des stars du cinéma mais se rapproche surtout de son grand pote Tony Parker. Il n’est pas rare de voir Henry au Madison Square Garden ou d’autres salles NBA, son autre grande passion. C’est après New York que Thierry Henry annoncera sa retraite, en décembre , à l’issue de  saisons chez les Red Bulls ( matches,  buts).

Thierry Henry a grandi en banlieue parisienne, dans l’Essonne, et comme tous les gamins de cette époque «Titi» a découvert les USA par le prisme de la NBA et de Michael Jordan, sa première idole avec Mohamed Ali. « Je n’ai jamais vu Jordan rigoler sur un terrain de basket, quand il mettait 40 points, il voulait en mettre 41, et ça, ça me parle », déclare-t-il à Emmanuel Petit dans une série d’interviewe­s réalisées à New York quand Henry y joue. Les USA et Thierry Henry, c’est un mariage évident quand on connaît la

passion de « Titi » pour la compétitio­n et l’envie de gagner, toujours, partout. En 2009, alors qu’il sort d’une saison fabuleuse avec le FC Barcelone, un journalist­e du Washington Post lui demande s’il pourrait jouer en MLS, le championna­t nord-américain. « Oui. Je pense que ça se fera ». Un an plus tard, à la sortie d’un Mondial 2010 compliqué et d’une saison ratée au Barça, Henry signe aux Red Bulls de New York. Évidemment, il devient le plus gros salaire de la conférence Est (comme en NBA, le championna­t est divisé en deux conférence­s) et certains

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Avec Michael Bloomberg, maire de New York entre  et .

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