Monaco-Matin

Frans Schotte, président du Cercle Bruges

- FABIEN PIGALLE

(Photos Cercle Bruges)

sur la politique sportive des deux clubs. Toutes les six semaines, Vadim Vasilyev, vice-président de l’ASM, assiste au conseil d’administra­tion pour y développer les différente­s stratégies. Avec près de 120 000 habitants, la capitale de la Flandre-Occidental­e dispose d’un stade que le FC Bruges et le Cercle se partagent. A l’image de Turin en Italie où le Torino est le club historique et la Juve celui de tout un pays, le FC Bruges est très populaire. Plus qu’Anderlecht ou le Standard. Mais demain, dans le centre-ville de la Venise du Nord, les Monégasque­s se sentiront comme chez eux. Soutenus comme des frères par les fans du Cercle. Le Cercle Bruges existe depuis  ans. Le plus important, ce sont les couleurs... et elles ne changent pas. Le stade ? On joue toujours à Bruges. Historique­ment, nous sommes réputés pour la formation. Et donc le mariage avec Monaco est logique. Nous sommes plus profession­nels. Les supporters sont contents. Les résultats sont bons. Pour eux, il est important que l’histoire du Cercle se poursuive.

En servant de club formateur pour l’ASM, vos chances de gagner des titres sont minces... On est encore loin du FC Bruges et d’Anderlecht. Sans Monaco, sans leur connaissan­ce, sans un investisse­ur, nous continueri­ons à monter et descendre chaque année.

Vos objectifs ? L’an dernier, l’objectif annoncé, c’était la montée en D, et nous y sommes arrivés. J’espère arriver dans le futur

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