Travaux, circulation, économie, avancées sociales…
Îlot Pasteur : un appel d’offres avant la fin d’année
C’est un chantier qui est aujourd’hui à l’arrêt. L’opération lancée sur l’îlot Pasteur, à l’entrée Ouest du pays, doit accueillir, à l’horizon 2022-2023, le nouveau collège, l’espace Léo-Ferré, la nouvelle médiathèque, la direction de l’Éducation nationale, 8 700 m2 de bureaux, un parking de 900 places, un centre de tri postal et un centre de transfert de déchets. En somme un quartier entier et attendu… mais après les travaux préparatoires, le chantier est en sommeil. « L’appel d’offres qui avait été lancé pour les fondations avait été estimé par les bureaux d’études à hauteur de 70 millions d’euros. Et nous arrivions, après les premières tractations à près de 100 millions d’euros. Ce surcoût de 27 millions a été jugé excessif par le gouvernement. Nous avons voulu revoir les conditions de cet appel d’offres et l’élargir à d’autres entreprises situées en dehors de la Principauté » explique Marie-Pierre Gramaglia, conseiller de gouvernement pour l’Équipement, l’Urbanisme et l’Environnement. Qui précise : « l’arrivée de Jean-Luc Nguyen à la tête des Travaux publics a permis de retravailler l’appel d’offres qui devrait être opérationnel pour la fin d’année ». La refonte de l’appel d’offres induit notamment l’utilisation de technique pour gagner du temps. « Une possibilité de creusement up and down, par exemple, peut être plus coûteuse mais permet d’optimiser les délais. Même chose en regroupant plusieurs lots sur le chantier. Donc, pour l’heure, on ne peut pas dire de combien la livraison du site sera retardée. Mais nous aurons une meilleure visibilité après l’appel d’offres ».
Monaco Boost : ouverture en septembre 2019
Après l’ouverture il y a un an de l’incubateur de start-up, MonacoTech, le «deuxième étage de la fusée» – comme le qualifie Jean Castellini – est prévu pour septembre 2019. Nom de code : Monaco Boost. Un plateau de 1 200 mètres carrés, à Fontvieille, dédié à des entreprises qui seront créées et développées par des Monégasques qui trouveront dans cet espace un lieu de vie comparable à un centre d’affaires pour abriter et accompagner leur activité. « L’ambition est la création et le développement d’entreprises des Monégasques. Il n’y aura pas de sélection, tous les projets seront les bienvenus. L’idée est de ne pas être sélectif, mais ouvert », précise Jean Castellini, qui table sur une trentaine d’entreprises et de projets qui pourront s’épanouir sur ce site. O ù pourraient également migrer certaines start-up de MonacoTech.
Chef de foyer : pas d’extension pour les salariées étrangères
Le gouvernement a annoncé le 18 octobre dernier, la possibilité pour les femmes salariées de l’administration de prétendre au statut de cheffe de foyer et bénéficier d’allocations à compter du 1er janvier 2019. « Tout cela s’est fait en partenariat avec le Conseil national. La discussion et la négociation continuent. On ne va pas s’arrêter là, c’est une première mesure. C’est un travail important et nécessaire pour la modernisation de la société monégasque. Le débat se poursuit pour trouver le bon équilibre », assure le ministre d’État. Qui a été ferme par contre sur ses orientations. Si certaines voix se sont élevées pour étendre cette possibilité d’être cheffe de foyer pour les salariées de la Principauté résidant en France ou en Italie, Serge Telle ne l’entend pas ainsi. « Il n’est pas question de s’engager dans des choses coûteuses, en donnant la possibilité de choisir à tous les salariés en Principauté, ce qui ouvrirait des implications budgétaires beaucoup trop importantes pour qu’on puisse y faire face ». Sur la question, le conseiller de gouvernement pour les Affaires Sociales et la Santé, Didier Gamerdinger, précise d’ailleurs que cette position est celle de nombreux pays européens. « En Europe, dans le cas de prestations familiales pour la couverture des enfants, si il y a double appartenance, c’est le lieu de résidence des enfants qui prévaut. C’est la norme pour 500 millions d’Européens ».