Monaco-Matin

LIGUE DES CHAMPIONS PSG : trop de carences ?

Simple accident ou mal plus profond ? Le nul miraculeux de Paris mercredi contre Naples (2-2) met en lumière les failles parisienne­s sur la scène européenne

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Quatuor impuissant

Sur le papier, les « quatre fantastiqu­es » Edinson Cavani, Neymar, Kylian Mbappé, et Angel Di Maria, ont tout pour faire sauter le verrou de n’importe quelle défense. Les équipes de Ligue 1, victimes d’une pluie de buts depuis le début de saison (3,7 en moyenne par match), peuvent en témoigner. Mais contre Naples, la ligne d’attaque à 530 millions d’euros s’est encore montrée complèteme­nt hors du coup face à un cador... comme à Liverpool (défaite 3-2), il y a plus d’un mois. Et l’éclair de Di Maria pour arracher le nul en fin de match ne peut masquer ce constat criant. Car si Neymar s’est globalemen­t montré à la hauteur, Mbappé, loin du niveau de ses dernières sorties, et surtout Cavani, ont symbolisé la panne offensive parisienne contre Naples, avec notamment deux duels manqués contre le gardien adverse. En total perte de confiance, à l’image d’un raté incroyable devant le but vide en dépit d’une position de horsjeu, l’Uruguayen n’a jamais semblé aussi déconnecté de ses coéquipier­s. Un chiffre est éloquent : 7 comme le nombre ballons reçus de la part de Neymar (4) et Mbappé (3). L’entraîneur parisien Thomas Tuchel devra impérative­ment fluidifier la relation entre ses attaquants pour réaliser l’exploit au San Paolo dans quinze jours.

Equipe coupée en deux

Face à un collectif aussi cohérent que le Naples de Carlo Ancelotti, le bloc parisien s’est fissuré rapidement. La raison ? Des attaquants qui ne reviennent pas défendre, des pertes de balle multiples et des courses supplément­aires pour les deux milieux de terrain. « Quand on parle d’aspect défensif, cela doit concerner les onze joueurs, déplore Marco Verratti. On s’est retrouvé à de nombreuses reprises en infériorit­é numérique, c’était vraiment difficile d’attaquer les joueurs et de faire un pressing fort parce qu’il y avait toujours un joueur libre. On doit améliorer notre structure défensive parce que dans des matches comme ça on a besoin de tout le monde. » « C’est quand les choses tournent mal qu’il faut penser comme une équipe. Il y en a un qui perd le ballon, c’est l’autre qui va presser pour le

prendre », souligne Marquinhos, capitaine d’un soir en l’absence de Silva.

Recrutemen­t et concurrenc­e en question

Le défenseur brésilien, déjà en retard sur l’occasion de Mertens qui a échoué sur la barre d’Aréola, a enfin incarné les erreurs individuel­les surprenant­es qui ont failli être fatales au PSG. Sur le deuxième du Napoli, c’est lui qui remet le ballon de manière involontai­re à l’attaquant belge, tandis que Kimpembe a été coupable d’une faute de marquage sur l’ouverture

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