Haut débit, sécurité... les nombreux défis de l’association Breil Horizon
Depuis sa création, le 1er septembre dernier, l’association Breil Horizon continue ses consultations avec la population de la commune de Breil. Après divers échanges sur les thèmes du tourisme ou de la jeunesse à Breil – et avant d’en faire de même à Piène-Haute –, une réunion publique s’est tenue samedi, au Club de l’olivier, à Libre. L’occasion pour les membres présents du bureau (Francis Frécourt, Laurence Boetti-Forestier, Sébastien Olharan, Sandra Amério et Michèle Ercole, qui se présentent comme un « Think Tank » participatif), de faire connaître l’association aux Librasques et d’initier un dialogue sur les difficultés qui les touchent. Pas de solutions clés en main, ici, mais plutôt un état des lieux et une volonté affirmée par le président, Francis Frécourt, de remettre le citoyen au centre du débat rural. Devant une trentaine d’auditeurs, le président a résumé les objectifs de l’association: consultation, écoute, échanges, et s’il y a lieu d’être, propositions et médiation. Laurence Boetti-Forestier, conseillère régionale et vice-présidente de Breil Horizon
a, dans la même lignée, pris la parole en étant plus précise dans son adresse aux Librasques sur les problèmes déjà identifiés tels que la distribution d’eau ou l’usage du presbytère dans le futur. Enfin, et avant de donner la parole aux habitants, Sébastien Olharan a dressé, sur un ton passionné, la vision d’une commune qui n’est plus connue que par ses murs en ruine, ses services publics en danger de fermeture et son flux migratoire
surmédiatisé plutôt que par ses charmes touristiques et sa richesse patrimoniale.
Deux préoccupations principales retenues
On est entré dans le vif du sujet dès les premières secondes de la parole donnée aux Librasques. Distribution d’eau, services publics, fermeture de classe ont été au coeur du débat citoyen. Un débat parfois rugueux mais toujours correct, dont deux préoccupations principales ont été retenues :
l’attente du très haut débit pour desservir le village et la mise en avant du danger que représente un bus scolaire trop grand pour les routes sinueuses qu’il emprunte. Là encore, pas de solutions miracles, mais des pistes ont été évoquées par l’association. Breil Horizon, qui compte déjà 90 adhérents, prolonge ses débats et diversifie ses thèmes dans un calendrier établi jusqu’en mars prochain.