Double dédicace aux Mandarins
Patrice Menettrier et Jérémy Belando étaient invités, samedi, à la librairie Les Mandarins pour une séance de dédicaces. Le premier nommé a présenté deux ouvrages jeunesse : Iverna, les maitres de la lumière et Le Secret des abysses. Cet auteur grassois qui travaille dans un laboratoire d’analyse sera d’ailleurs présent à Lecture en fête (1 et 2 décembre). L’autre auteur – un Roquebrunois pure souche ! –, Jérémy Bélando, vidéaste de profession, s’est fendu d’un premier ouvrage intitulé Les slashers, ou la pureté cinématographique. Un genre qui vient mettre en lumière le renouveau des films d’horreur : rencontres !
Quels types d’ouvrages présentez-vous ? P.M. Iverna est une aventure féerique dans un monde peuplé de lutins, d’elfes... Le secret des abysses se passe au fond de la mer avec des sirènes. Deux ouvrages destinés à des enfants ayant entre à ans. Ce sont mes e et
e livres, ils sont sortis au mois de juin.
Des retours d’enfants déjà ? P.M. Oui, ils ont dit que c’était un livre intéressant
d’autant que j’ai travaillé en collaboration avec les enfants, par suggestions, en proposant un chapitre. Avec le retour d’imagination des enfants, le livre a été construit de cette façon.
Vos ouvrages contiennentils des messages cachés ? PM. Non je ne pense pas, l’idée c’était surtout d’écrire une aventure qui va pouvoir donner envie aux enfants de lire, de rêver et de rester dans cet univers enfantin magique.
La suite ? Mon e ouvrage est en relecture, logiquement l’an prochain sortiront les e et
e toujours destinés aux
enfants de CE à CM car je trouve qu’à cet âge-là, ils sont encore plein de magie, de rêves et très réceptifs. En , je sortirai également un livre pour adultes.
De quel genre est votre ouvrage ? JB. C’est un essai sur un genre cinématographique dérivé des films d’horreur. Dans la vie, je suis réalisateur-monteur pour l’association Audiovis ; on fait des captations de spectacles, publicités, court-métrages et documentaires.
C’est votre premier livre ? JB. Oui, j’adore ce genre depuis toujours. En fin d’études audiovisuelles à l’ESRA, j’ai dû écrire un mémoire, le thème choisi était les slashers. J’étais passionné et j’ai mis un an à l’écrire. Là, j’ai réussi à la publier. JB. En fait, c’est un mélange de genres, c’est entre policier et film pour adolescents. L’histoire est un peu toujours la même : c’est un groupe d’adolescents qui fait la fête, ils vont alors être tués un par un par un psychopathe, masqué la plupart du temps. Et à la fin, il n’en restera qu’un ou une qui combattra le méchant. Dans le dernier plan du film on voit souvent qu’il n’est pas mort et qu’il reviendra. C’est toujours un peu la même structure.
Que veut dire littéralement slasher ? JB. Ça veut dire taillader.
D’autres projets littéraires ? JB. J’hésite... Peut-être écrire un livre qui décortiquerait la filmographie de Tony Scott, le réalisateur de Top Gun .Je réfléchis, j’ai trouvé un axe, mais ce n’est pas sûr.