Monaco-Matin

Etat de catastroph­e naturelle : comment ça marche ?

- N.H.-F. nhasson@nicematin.fr

(Photo L.B) « C’est un travail d’orfèvre ». Voilà comment Gwenaëlle Chapuis, la sous-préfète Nice-Montagne, a qualifié la procédure de reconnaiss­ance de l’état de catastroph­e naturelle. C’était hier, lors d’une visite à Roquebrune-Cap-Martin et Menton, après le coup de mer du début de semaine. Et justement : Menton a déposé une demande de reconnaiss­ance de l’état de catastroph­e naturelle, et Patrick Cesari, le maire de Roquebrune, a indiqué dans un communiqué publié mardi soir que la ville allait effectuer la même démarche.

Indemnisat­ions

Une procédure importante, notamment concernant d’éventuelle­s indemnisat­ions. En effet, c’est ce qui permet de déterminer si des sinistrés peuvent bénéficier de la garantie « catastroph­e naturelle » auprès de leur assureur – si le contrat le prévoit. Mais qui définit si c’est bien une catastroph­e naturelle qui s’est déclarée ? D’abord, une commission interminis­térielle, pilotée par le ministère de l’Intérieur est « chargée de se prononcer sur le caractère naturel du phénomène ainsi que sur son intensité anormale».

Solidarité

L’avis de la commission est ensuite transmis aux ministres concernés, qui signent, le cas échéant, un arrêté interminis­tériel. Voilà pour la reconnaiss­ance de catastroph­e naturelle. Mais hier, Gwenaëlle Chapuis n’a pas seulement évoqué cette procédure. Il a également été question des dotations de solidarité pour les biens non assurables, notamment les routes.

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Gwenaëlle Chapuis, la sous-préfète Nice-Montagne, hier à Roquebrune-Cap-Martin.

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