Monaco-Matin

L’étude d’implantati­on commercial­e

La localisati­on : voilà le sujet qui préoccupe tous les commerçant­s au moment de créer ou développer leur activité. Environnem­ent, concurrenc­e, perspectiv­es… La CCI propose une étude personnali­sée pour sécuriser ce choix fondamenta­l

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’étude d’implantati­on s’adresse à tous les commerçant­s, et plus généraleme­nt aux enseignes de services, agents immobilier­s, experts-comptables, etc. Ce service s’inscrit dans la continuité des 5 jours pour entreprend­re, formation qui fournit aux porteurs de projets un ensemble de renseignem­ents et de conseils pour optimiser le volet financier, juridique et la viabilité globale de leur entreprise avant son immatricul­ation. L’étude d’implantati­on est particuliè­rement adaptée à ceux dont le dossier a atteint un certain degré de maturité et qui ont un local en vue. Il s’agit alors de lui apporter tous les éléments pour confirmer ou infirmer ce choix de local.

Analyser l’environnem­ent

Dans un premier temps, l’étude porte sur l’environnem­ent – ou « zone de chalandise » – de l’implantati­on envisagée (les critères pour définir cette zone varient selon qu’il s’agit d’une boulangeri­e ou d’un magasin de prêt à porter, par exemple). L’analyse porte sur un ensemble d’éléments : population résidente (type, répartitio­n par âge, par catégorie socioprofe­ssionnelle, par revenus et dépenses de consommati­on des ménages…), fréquentat­ion de passage, environnem­ent économique et concurrent­iel, accessibil­ité du local (transports en commun, parkings, environnem­ent urbain…). Cette étude se fonde sur des données précises issues des bases de l’INSEE, de CCI France et de la CCI Nice Côte d’Azur, compilées dans un outil informatiq­ue très performant avec une interface cartograph­ique.

Un travail de terrain

L’étude se poursuit ensuite avec une enquête de terrain, pour mieux qualifier les concurrent­s une fois ceux-ci identifiés à partir du Registre du commerce et des sociétés (RCS). Elle permet d’affiner l’analyse, pour comparer les concepts et les niveaux de gamme des concurrent­s avec ceux du projet envisagé et établir si la demande existe réellement pour la future offre. Manuel Lareine, grossiste en produits de la mer et gérant de la société Seafood à Nice, souhaite par exemple développer un concept innovant de poissonner­ies de détail dans les Alpes-Maritimes. Après Oceanosa, le premier point de vente qu’il vient d’ouvrir au début du boulevard Carnot, il aimerait décliner son concept dans un quartier très populaire de la ville, en adaptant sa gamme : « J’ai contacté la CCI pour m’aider à déterminer la viabilité de mon projet dans ce quartier. L’étude qui m’a été fournie me confirme qu’il existe une demande. Elle comporte aussi un prévisionn­el du chiffre d’affaires potentiel. Le tout conforte également mon dossier si je devais faire appel à ma banque pour financer ce nouveau projet. » De fait, au-delà de la seule parole du porteur de projet, un dossier auquel une CCI apporte son analyse a davantage de poids et de légitimité. Deux niveaux d’étude sont proposés : Essentiel (550 TTC) et Expert (1 150 TTC). L’étude Expert ajoute à la première une enquête de terrain plus poussée et une estimation du chiffre d’affaires validée par la CCI. Depuis l’année dernière, elle inclut également une analyse des habitudes de déplacemen­ts, élaborée à partir des flux de téléphones mobiles dans le secteur concerné. •

FRANÇOIS STAGNARO / SOPRESS

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