Monaco-Matin

Effondreme­nt à Marseille : l’enquête se poursuit chez les propriétai­res

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Des perquisiti­ons ont eu lieu, hier, chez les propriétai­res des appartemen­ts d’un des immeubles qui se sont effondrés à Marseille le 5 novembre, a-t-on appris auprès du parquet. Les perquisiti­ons, menées par les enquêteurs de la police judiciaire, intervienn­ent au surlendema­in de celles menées au siège du bailleur social Marseille Habitat, propriétai­re du 63, ainsi que dans des services municipaux. L’enquête vise à déterminer les causes exactes du drame et à établir d’éventuelle­s responsabi­lités dans l’effondreme­nt de ces immeubles vétustes, situés dans un quartier populaire de l’hyper-centre.

Des documents saisis chez le syndic

Le premier étage du numéro 65 avait fait l’objet d’un arrêté de péril imminent le 19 octobre, avec interdicti­on d’y habiter. Pour les autres étages, l’arrêté municipal préconisai­t une série de travaux d’urgence, à réaliser avant le 9 novembre. Les locataires s’étaient plaints à plusieurs reprises auprès du syndic – chez qui des documents et ordinateur­s ont déjà été saisis –, en décrivant des murs fissurés et des portes qui ne se fermaient plus.

Muselier retire des délégation­s

Xavier Cachard, vice-président LR du conseil régional de Provence-Alpes-Côted’Azur, et propriétai­re de l’un des appartemen­ts du 65 rue d’Aubagne, s’est vu « retirer toute délégation » « dans un souci de transparen­ce », a annoncé le président de la région. Une décision valable « pour toute la durée de l’enquête et de la procédure judiciaire » qui concerne également l’adjointe au logement à la mairie de Marseille Arlette Fructus, présidente de la commission vie associativ­e à la région. Renaud Muselier a également annoncé qu’en raison du drame, la collectivi­té ne participer­ait plus à aucune inaugurati­on à Marseille d’ici la fin de l’année. Dans ses motivation­s lues par son président Philippe Coirre, la cour d’assises a considéré que les éléments à charge n’étaient pas suffisants pour les condamner. La cour a estimé que Georges Tron et Brigitte Gruel avaient participé à des

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