«Monaco et Israël peuvent collaborer»
Je dirais plusieurs facteurs. Le pays, en terme de sécurité, a toujours alloué d’importants budgets et les solutions pour protéger les données numériques ont fait l’objet de recherches dans l’armée. Et notamment avec les jeunes qui effectuent leur service militaire. Quand ces jeunes quittent l’armée et entrent sur le marché privé, ils mettent en action leurs compétences, qu’ils utilisaient au quotidien dans l’armée. Alors, des cerveaux bien éduqués et un budget nécessaire font du pays un grand laboratoire en terme de cybersécurité.
Avez-vous des solutions à apporter à Monaco ? Assurément oui ! Je suis venu en Principauté car il y a, je crois, un espace important de collaboration qui peut se développer. Ce sont deux petits pays, très orientés sur le business. Israël a besoin de partenaires en Europe pour entrer dans la communauté européenne. Nos deux pays peuvent être des partenaires naturels. Spécialement dans le domaine de la finance, où Israël fournit des solutions pour le monde bancaire qui font partie des meilleures du marché.
C’est le principal point qui fait la renommée de Monaco en Israël, sa place financière ? En Israël, la Principauté est connue pour être une place financière certes, mais aussi un business center dans plusieurs domaines. Et je crois que quelque chose dans la façon de mener les affaires dans nos deux pays est similaire. Et pourrait être intéressante à creuser.