« Nous oeuvrons à prolonger la vie en autonomie le plus longtemps possible »

Le conseil départemental organise ce vendredi, de 9 h à 17 h au palais Acropolis à Nice, sa 5e Journée des seniors, baptisée « Alors on bouge ! ». Le président du Département, Charles-Ange Ginésy, évoque les objectifs du Département pour le troisième âge et au-delà.

Quel est le but de cette Journée des seniors ? L’objectif est d’accompagner les seniors dans leurs nouvelles conditions de vie, ceux qui sont des Alpes-Maritimes comme ceux qui arrivent chez nous de la France entière. Cette journée est destinée à orienter les   personnes qui, dans le département, ont plus de  ans, vers de nouvelles activités, à savoir tout ce qui peut entretenir l’agilité, la connaissance, les relations sociales… Il y aura des ateliers de yoga, sophrologie, ostéopathie, cuisine, etc. Et des moments festifs à  h et  h  avec des concerts de Marie-Paule Belle et Amaury Vassili L’idée est de partager un moment de convivialité et d’informer, y compris sur les solutions qu’apportent les services du Département face aux difficultés du grand âge.

Quelles seront les nouveautés du Département en faveur des seniors en  ? Nous allons encore étoffer notre programme habituel d’actions sociales et culturelles, déjà fourni, avec des bals, des ciné-seniors, des chorales, des randonnées, des cours de langues, de peinture, des concours de pétanque, belote, danse ou chant. Une nouvelle action culturelle à vocation intergénérationnelle sera également lancée.

L’admission en maison de retraite reste souvent difficile et très onéreuse. Que faites-vous pour remédier à cela ? Nous avons trois niveaux d’action en la matière. Pour ce qui concerne les EHPAD qui reçoivent les personnes dépendantes, nous avons lancé un plan de modernisation de  millions pour sept établissements, jusqu’en . Aujourd’hui, le coût d’accès y est élevé parce que les conditions de travail du personnel y sont devenues difficiles. Les moderniser doit permettre de rationaliser l’activité et d’offrir, avec un même niveau de personnel, un service de meilleure qualité. Notre deuxième niveau d’action est de développer ce que Jean Leonetti a lancé sur Antibes, des résidences hôtelières d’autonomie. Elles apportent des services tout en laissant les résidents indépendants. C’est une solution intermédiaire intéressante pour ceux qui ne peuvent plus rester chez eux mais gardent encore un peu d’autonomie. Enfin, notre troisième politique passe justement par l’assistance aux seniors, leur accompagnement par notre Plan seniors d’activités, qui doit permettre de prolonger la vie en autonomie le plus longtemps possible.

Le Département peut-il réduire les coûts d’accès aux maisons de retraite publiques ? Le volet des soins relève de l’Agence régionale de santé. Dans le privé, nous ne sommes, par ailleurs, pas en mesure d’agir sur le volet logement. En revanche, nous pouvons jouer sur l’accompagnement et nous avons notamment augmenté la valeur du point GIR, qui ouvre droit à l’Allocation personnalisée d’autonomie. Au-delà de cela, l’amélioration bâtimentaire doit conduire à faire baisser les prix dans les établissements publics. C’est le seul vrai moyen que nous ayons pour faciliter l’accès aux maisons de retraite : limiter les coûts de gestion pour ainsi réduire les coûts d’entrée. 1. Accès gratuit aux concerts mais réservation conseillée dans les Maisons du Département. Réservation pour les divers ateliers sur www.departement06.fr.