Monaco-Matin

La sortie de l’ancien maire ne fait pas rire la petite-fille du comédien

- L. P.

Quelle est la génèse de ce projet ? Initialeme­nt, ce musée se trouvait dans l’orangerie du Château de Clermont (LoireAtlan­tique) qui appartenai­t autrefois à mes grands-parents. Il a été créé en  par deux admirateur­s de mon grand-père, qui louaient ce local au nouveau propriétai­re. Mais ce dernier a voulu vendre. En , il a fallu fermer.

Pourquoi Saint-Raphaël ? Nous avons d’abord sollicité le maire de Saint-Tropez. Il a refusé parce que sa ville a déjà le musée de la gendarmeri­e. Il y a trois mois, j’en ai parlé à Nicolas Bouzou, qui est proche du maire de Saint-Raphaël. Il m’a proposé de lui en glisser un mot. J’avais aussi rendez-vous avec le maire de Nice, mais Frédéric Masquelier a dégainé le premier : il a dit oui sans la moindre hésitation ! Du coup, ça s’est fait très rapidement. Il y a des aménagemen­ts à prévoir, la collection à transférer, mais le musée ouvrira l’an prochain.

La totalité des objets exposés vient de votre famille ? Non. Il y a beaucoup d’effets personnels – des lettres, des montres, un César, des films de famille tournés par Louis –, mais il y a aussi de nombreux accessoire­s prêtés par des collection­neurs.

Lors du dernier conseil municipal, l’ancien maire, Georges Ginesta, a ironisé : « On va se prosterner pendant vingt ans devant le sécateur de De Funès ». Cela vous a blessée ? Je trouve cela condescend­ant. Vis-à-vis de mon grand-père, bien sûr, mais surtout vis-à-vis du peuple français. Si ce monsieur savait à quel point les gens sont demandeurs de ce musée, à quel point le rapport à mon grand-père est affectif… Il est rentré dans les foyers, dans les familles. Balayer ça d’un revers de la main, c’est mépriser ces mêmes citoyens qui l’ont élu.

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(Photo Adeline Lebel) Julia de Funès.

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