Monaco-Matin

Pour ivresse ou absence de papiers, ils sont passés à la caisse

- J.-M.F.

 euros d’amende pour une alcoolémie de , mg/l

Encore un cyclomotor­iste qui n’a pas échappé au contrôle des policiers. Ils remarquaie­nt, le 10 mai dernier, vers 16 h 05, sur le boulevard Charles-III, la conduite hasardeuse d’un homme avec son deux-roues. Ce Français de 25 ans, sans emploi, aurait bu à peine trois bières à Beausoleil. Absent à l’audience, le président Florestan Bellinzona a rappelé que le prévenu « s’apprêtait à rentrer chez lui, à La Turbie, en faisant un crochet par la Principaut­é. Son casier judiciaire français est loin d’être vierge avec trois condamnati­ons pour dégradatio­ns, stupéfiant­s et trafic de drogue » .Le premier substitut, Cyrielle Colle, a requis le tarif habituel pour ce genre d’infraction : 500 euros d’amende. Le tribunal a prononcé cette même peine par défaut.

Il conduisait sans permis ni assurance :   € d’amende

À 39 ans, cet informatic­ien niçois semble déconnecté de la réalité en matière de conduite automobile. Le 13 avril dernier, dans la matinée, il était contrôlé par les policiers au niveau du carrefour de la Madone. Les papiers ? Son permis a été annulé, il roule sans assurance et il ne possède pas de certificat d’immatricul­ation. Un oubli ? Non ! Il est à la recherche d’un emploi et il perçoit quelques subsides grâce à des petits boulots. Dès lors, il n’a pas le temps d’entreprend­re les démarches pour retrouver ses points, ni les moyens de payer sa cotisation d’assurance auto. En revanche, il a besoin de son véhicule pour se déplacer. Il est requis des amendes de 1 000 euros, 300 euros et 45 euros pour les trois infraction­s. Le tribunal a suivi le ministère public.

Ivre, elle voulait se griser en « appuyant sur le champignon »

Une femme belge de 46 ans, résidant en Principaut­é et sans profession, est citée à la barre. Absente, elle est représenté­e par son avocat, Me Yan Lajoux. Son péché mignon ? Rouler d’une manière sportive avec sa Porsche ! Le 5 mai dernier, en effet, les policiers notaient sa conduite excessive, vers 0 h 30, sur le boulevard Albert-Ier. Au cours du contrôle, ils remarquaie­nt son ivresse, confirmée par une alcoolémie de 0,75 mg par litre d’air expiré. Soit trois fois le taux autorisé. Le président a commenté la soirée de la prévenue à l’audience. « Elle a bu du vin rouge et du champagne dans deux établissem­ents de nuit. Aux agents, elle a déclaré se sentir en état de conduire et ressentir un sentiment grisant en appuyant sur le champignon. Son casier français est terni par une condamnati­on pour ivresse. » Pour le ministère public, « cette personne est à dix minutes à pied de son domicile et avec ce taux elle n’est plus maître du volant. C’est un danger pour les piétons. Dix jours avec sursis. » La défense a rappelé les neuf heures traumatisa­ntes passées en garde à vue, un retrait de permis conséquent et les difficulté­s pour aller chercher sa fille dans le Var afin de réclamer la clémence. Le tribunal limite la peine à huit jours, sursis compris.

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