De mieux en mieux ?
Les Monégasques espèrent valider leur nets progrès par une victoire demain contre Montpellier. La première à domicile cette saison...
Monaco est éliminé de la scène européenne avant même le mois de décembre. C’était le cas l’an dernier. La saison passée, Leonardo Jardim avait regretté que son équipe ne soit pas au niveau. Ce n’était pas une question de temps ou d’adaptation des recrues. Mais bien de niveau. Cette fois dans un groupe plus relevé, même constat. Avec en plus l’armada de blessés. Et il faudra se poser les bonnes questions à l’avenir pour être performant sur la durée en Europe. Monaco a eu de très belles fulgurances en étant quart et demifinaliste de la Ligue des Champions mais il reste aussi sur deux gros échecs en terminant dernier de poule. Et il y a très peu de chance, soyons honnêtes, de voir cette équipe voyager l’an prochain sur le continent. Parce que les préoccupations de l’ASM ont bien changé. Ce club se bat pour survivre en L1. Henry n’a cessé de le répéter, et il semblerait depuis quelques matches que le groupe y met les ingrédients nécessaires pour arriver à son objectif : se sauver. Entre la victoire étriquée à Caen samedi dernier et la défaite à l’Atlético Madrid, on a vu les joueurs s’impliquer dans la durée. Un bon résultat contre Montpellier demain viendrait valider toutes ces bonnes impressions. Idéal avant le choc – et oui c’est désormais comme ça qu’on peut qualifier ces matches – face à Amiens, 16e, mardi. En Espagne, tout le monde s’attendait à ce que cette équipe vole en éclats.
« En mettant de la hargne...»
Ça n’a pas été le cas, et à voir le visage des joueurs en quittant le stade, on a vite compris qu’ils étaient sur la bonne voie. Menton relevé, démarche assurée, et instants de complicités. De bons signes quand on va devoir batailler jusqu’à la fin. « On a appris qu’en mettant de la hargne et en jouant plus relâché, on était capable de faire de bonnes choses », expliquait Sofiane Diop au moment de quitter le stade. Laissé au repos par Henry, son entrée en jeu en deuxième période a été
bonne. « On est là pour aider l’équipe et nous donnerons le maximum, insistait de son côté Benoît Badiashile. Les cadres nous aident beaucoup. Au début du match, nous n’étions pas assez relâchés ». C’est un peu le problème de cette équipe. Henry parlait très justement à son arrivée de la notion de courage. « Pas uniquement le courage d’aller gagner des duels défensifs, mais le courage de jouer », expliquait-il. Évidemment dans la zone rouge, les jambes sont un peu plus lourdes et les contrôles plus approximatifs, mais ce sera la clé si l’ASM veut relever la tête. Dès demain.