policiers et gendarmes déployés demain
Invité, hier soir du 20 heures de TF1, le Premier ministre Édouard Philippe a déclaré, que plus de 89 000 membres des forces de l’ordre seraient mobilisés demain en France, dont 8 000 à Paris, lors de la nouvelle journée de mobilisation des « gilets jaunes ».
blindés à Paris
Une « douzaine de véhicules blindés » à roues de la gendarmerie (VBRG) seront par ailleurs utilisés à Paris, a ajouté le chef du gouvernement, évoquant un dispositif « exceptionnel ». « Ce déploiement, réservé aux situations les plus dégradées, est très symbolique », analyse la publication professionnelle des gendarmes, L’Essor, qui précise que leur utilisation avait été demandée notamment par le député (LR) Eric Diard et un syndicat de Douze véhicules blindés à roues de la gendarmerie vont être intégrés au dispositif de sécurité, qui va compter hommes, demain à Paris. (Photo AFP)
police (le SCSI-CFDT). « Toutes » les forces de la gendarmerie – gendarmes départementaux, mobiles et réservistes – seront mobilisées demain, ajoute encore L’Essor. Environ 65 000 membres des forces de l’ordre, dont 5 000 à Paris, avaient été déployés samedi dernier
lors d’une journée marquée par des scènes d’émeute, notamment dans la capitale. Politiquement fragilisé par la crise des « gilets jaunes », le Premier ministre a par ailleurs assuré qu’il travaillait avec « la confiance du président » Emmanuel Macron, après les atermoiements de l’exécutif sur la gestion des annonces destinées à apaiser la colère des « gilets jaunes ».
« La crainte d’une grande violence »
Le plan de sécurité « exceptionnel » du gouvernement est censé répondre aux dizaines d’appels à manifester à Paris qui se concurrencent sur les réseaux sociaux et prennent une tournure parfois très menaçante. L’Élysée a également dit craindre « une très grande violence » demain, malgré l’annonce mercredi soir d’un geste que l’exécutif espère décisif : l’abandon pour toute l’année 2019 des augmentations de taxes sur les carburants. « La taxe est annulée », a confirmé le Premier ministre, démentant toute « cacophonie » au sommet de l’Etat.