Vent frais sur la Mercedes C AMG cabriolet
Parvenue à mi carrière, la Classe C vient de connaître une mise à jour technologique importante avec l’arrivée d’une nouvelle génération de moteurs. Au passage, Mercedes en a profité pour retoucher légèrement les feux et les boucliers. Apparue l’année dernière, la C43 AMG a eu droit, elle aussi, à une évolution, que nous avons pu éprouver dans une version cabriolet. S’il n’a pas été remplacé, son V6 gavé par deux turbos a tout de même vu sa puissance grimper de 367 à 390 ch. Une fois installé dans les très efficaces sièges baquets en cuir noir surpiqué de rouge, on remarque que les compteurs ont été remplacés par un écran numérique de 12,3 pouces, et que l’inédit volant multifonctions reçoit deux ergots tactiles de part et d’autre. Rauque au démarrage, le grondement du V6 se calme quand on l’exploite en mode Confort, tandis que l’amortissement piloté se fait plus prévenant. Faisant fi de la météo automnale, on décapote tout en restant protégé des frimas grâce au déflecteur aérodynamique, au filet anti-remous et au chauffage de nuque. Au-delà de la balade tranquille, c’est en mode Sport (voire Sport+, pour des brides électroniques plus permissives) que ce cabriolet à hautes performances montre ses vraies capacités. Il libère alors la cavalerie, dans des accélérations tonitruantes qui vous ravissent les tympans et vous collent au siège. La boîte auto 9G Speedshift TCT, spécialement calibrée par AMG, tout comme la transmission intégrale 4Matic, qui privilégie une répartition du couple aux roues arrière, contribuent au dynamisme et à l’agilité de cette Classe C tout entière vouée au plaisir. Un plaisir onéreux : 91 500 euros au bas mot, en incluant le malus de 10 500 euros. Lot de consolation : l’ordinateur de bord affiche une consommation moyenne de 11,5 l/100 km en conduite calme. Presque raisonnable…