Edouard Philippe : il faut « retisser l’unité nationale »
Le Premier ministre Edouard Philippe a estimé hier, quatrième grande journée de mobilisation des «gilets jaunes», qu’il fallait « retisser l’unité nationale », annonçant que le président Emmanuel Macron allait proposer des «mesures» en ce sens. « Le dialogue a commencé » et « il faut désormais retisser l’unité nationale par le dialogue, par le travail, par le rassemblement », a déclaré le chef du gouvernement, lors d’une visite au ministère de l’Intérieur (capture d’écran BFM TV). « Le président de la République s’exprimera. Il lui appartiendra de proposer les mesures qui viendront nourrir ce dialogue et qui permettront, je l’espère, à l’ensemble de la Nation française de se retrouver et d’être à la hauteur des enjeux qui sont déjà là et qui vont continuer à se poser dans les années qui viennent », a-t-il ajouté, sans davantage de précisions. Edouard Philippe a dit son « admiration pour les forces de l’ordre qui aujourd’hui encore ont fait respecter la loi face à des casseurs, à des individus qui ne venaient pas pour exprimer des opinions, mais bien souvent pour en découdre, provoquer, piller parfois ». « La vigilance et la mobilisation restent de mise car à Paris et dans certaines villes de province, des événements, des casseurs sont toujours à l’oeuvre et il convient donc de s’exprimer avec beaucoup de prudence », a-t-il souligné peu avant heures. Le chef du gouvernement a une nouvelle fois adressé « les remerciements du gouvernement à l’égard de tous ceux qui pendant la semaine et singulièrement ces derniers jours ont appelé au calme ». « Les responsables politiques, syndicaux, associatifs, qui ont formulé ces appels au calme s’honorent », a-t-il insisté.