S’approcher du but...
En pleine confiance depuis trois matchs, les handballeuses françaises sont prêtes à renverser l’avant-dernier obstacle sur la route des demi-finales de l’Euro, la Suède, aujourd’hui (15h) à Nantes. Le match, d’abord prévu hier, a été décalé d’un jour à cause du passage d’une manifestation de « gilets jaunes » aux abords du Hall XXL, mais ce contretemps n’a « rien changé aux plans de départ » d’Olivier Krumbholz. « Les filles étaient prêtes pour jouer samedi, elles le seront tout autant pour dimanche », a assuré le sélectionneur. Les championnes du monde ont toutes les raisons d’y croire après trois victoires sur la Slovénie, le Monténégro et le Danemark, à chaque fois plus convaincantes à l’image de la gardienne Amandine Leynaud et de la buteuse Estelle Nzé-Minko. Si la notion de dynamique signifie quelque chose, les Bleues ne devraient même faire qu’une bouchée des Scandinaves, qui sont dans la situation opposée. Déjà battues par le Danemark au premier tour, elles ont commis un nouveau faux pas en s’inclinant devant le Monténégro. Même un double exploit contre la France puis face à la Russie, leurs deux derniers adversaires, ne suffirait pas forcément à les envoyer à Bercy en fin de semaine. Krumbholz affiche bien sûr une indispensable prudence car, le contexte mis à part, les Scandinaves ont des arguments. « C’est une équipe de grands gabarits, avec des bras, de jeunes arrières, d’excellents pivots et une joueuse exceptionnelle au centre », estime l’entraîneur, parlant d’Isabelle Gulldén, la recruephare du club de Brest cette saison. Les Bleues ont de toute façon un gros ascendant sur les Suédoises après les avoir battues lors des trois dernières grandes compétitions, aux Jeux de Rio, à l’Euro-2016 (chez elles à Göteborg) et l’an passé en demi-finale du Mondial. Après la Suède, il restera un match à disputer à Nantes contre la Serbie, mercredi soir (21h). Une nouvelle victoire enverrait bien entendu les Françaises en demi-finales vendredi à Bercy pour affronter probablement la Roumanie ou les Pays-Bas, la Norvège, double tenante du titre, étant presque hors course.