Monaco-Matin

Trois règles d’or: l’emplacemen­t, la vue et l’âme de la maison

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Qu’ils soient connus ou anonymes, les clients, à ce niveau de prix, sont exigeants. Rien de surprenant, mais l’expérience montre aussi que, ce qu’ils recherchen­t, ils ne le trouveront jamais à 100 %. Ils peuvent donc changer d’avis et acheter un bien auquel, deux mois auparavant, ils n’auraient pas prêté attention. Dans cette gamme, on trouve aussi des industriel­s français qui, sur le point de vendre leur entreprise et de se retirer, cherchent la maison dont ils feront, un peu plus tard, leur résidence principale. Parmi eux, un acquéreur a payé cash, l’année dernière, une villa à 5 millions d’euros. Cas marginal, la fiscalité incitant plutôt à emprunter. Quand cependant le nom des clients est attaché à une très grande notoriété, la discrétion doit s’ajouter à l’écoute. Plus c’est cher, plus c’est beau? Non, l’affaire serait trop simple. « Avec vingt ans de recul, sans vouloir me jeter des fleurs, je connais bien le marché», dit Angie Delattre. «Le premier critère, c’est l’adresse. Ensuite, quel que soit l’état, vient l’âme de la maison qui fait que des travaux permettron­t d’en faire quelque chose d’exceptionn­el. La vue est une autre condition indispensa­ble. Viennent enfin l’écoute et le souci de discrétion. » S’agissant d’une star, le plus souvent, l’agent immobilier a d’abord affaire à un assistant. Dont on ne sait pas toujours pour qui il intervient. « On peut avoir plusieurs réunions de travail avec une équipe qui définit les demandes et à qui l’on fait des propositio­ns. » Angie met un point d’honneur à traiter tous les clients de la même façon. Il faut donc être là du début à la fin, et même un peu après. «Pour la coupe de champagne, mais également pour les problèmes éventuels, même quand les années ont passé. »

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