FÉDÉRALE JOURNÉE) La puissance était niçoise
Ayant quitté la Côte d’Azur à 7 h 30 hier matin en minibus, il était possible que les Niçois aient les jambes lourdes en début de partie face à des Viennois désireux de jouer pour ne rien regretter. Recevant l’engagement, les Ciel et Blanc n’hésitaient pas à relancer depuis leurs 22 m et les Niçois ne pouvaient que constater les dégâts plusieurs temps de jeu plus tard, Petelat déflorait le planchot des 25 m légèrement en biais (3-0, 3e). Le jeu était aéré et propre au cours de cette première période, les défenses bien en place, le CSV faisait plus que rivaliser avec les Niçois. Les Ciel et Blanc se montraient même les plus efficaces quand, après une action d’envergure et plusieurs renversements Plus haut et plus fort, le Stade Niçois !
de jeu, Mathieu Camberabero, intercalé, trouvait un trou de souris pour inscrire l’essai viennois (8-0, 20e). Les supporters isérois ne se doutaient pas que ces points allaient être les derniers inscrits par leurs favoris en 2018. Si le buteur niçois Defines faisait d’abord preuve d’une incroyable maladresse face aux perches, il réglait la mire peu avant le mi-temps des 36 m en face (8-3, 35e).
Malavard renverse la vapeur
La seconde période ? À sens unique. Defines rapprochait les siens sur un premier gros temps fort (8-6, 53e) L’inéluctable arrivait quand Defines trouvait au pied son capitaine Malavard complètement démarqué après une séance de pilonnage en règle de la ligne locale (8-13, 68 ). Les Viennois allaient boire le calice jusqu’à la lie sous la forme d’un essai du surpuissant Dahbi au bout du temps additionnel (8-20, 80e + 3). Le Stade Niçois renforce sa 3 place et peut viser plus haut.