Monaco-Matin

La mairie aux côtés des parents d’élèves

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Les parents d’élèves n’étaient pas seuls. Ils ont été rejoints par le maire, Roger Roux et par cinq élus, dont la déléguée aux écoles, Marie-José Lasry. Elle nous explique la raison de leur présence.

« Nous sommes venus, car il y a quatre ans, on nous a fait ouvrir une e classe, les huit étant surchargée­s. Il a fallu aménager un local – ce qui veut dire un coût : climatisat­ion, chauffage, mobilier, ordinateur – et maintenant, on voudrait qu’elle n’existe plus ! Comme on l’a dit à l’inspecteur d’académie, on ne peut pas passer notre temps à ouvrir et fermer une classe ». Mais il n’est pas seulement question d’argent, loin s’en faut, et l’élue se désole : « Cette année, nous avions la chance d’avoir des CP à  enfants, donc en décembre, ils savaient tous lire. Mais on nous a rétorqué que les classes de CP à , c’était pour les ZEP ! Et pourquoi devrions-nous pénaliser les enfants de Beaulieu en ne leur permettant pas de profiter d’effectifs réduits dans cette classe essentiell­e à leur apprentiss­age ? En petite section il est entré  enfants cette année, dont  pour qui au moins l’un des parents ne parle pas français. Cette situation entraîne un besoin d’attention supplément­aire de la part des professeur­s. À la rentrée , nous aurons deux enfants avec handicap nécessitan­t une AVS et Monsieur le maire et nous tous avions demandé de ne pas décider dès maintenant d’une fermeture mais d’y surseoir jusqu’en juin, comme c’est le cas pour Cap-d’Ail. Alors pourquoi pas nous ? »

Car c’est bien là la principale revendicat­ion des Berlugans : l’équité ! « Il y a deux poids deux mesures », reprennent en choeur élus et parents, qui parlent tous d’une « décision arbitraire ».

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