Politiquement Indiscret
« Merci @ECiotti pour le soutien réitéré. Puisse l’ensemble de la classe politique française ouvrir les yeux sur le danger de l’Extrême Droite islamique et sur ses puissants réseaux d’influence, bien infiltrés dans le tissu de la société française. » Zineb el Rhazoui, journaliste, dimanche, h .
« Jamais les événements n’avaient conduit un Président de la République à vivre après son élection une telle rencontre avec les français. Le grand débat est une belle chose, c’est un parcours de la reconnaissance. Vive la France et vive la République ! » recteur, lundi, h .
« #LoiAntiCasseurs : c’est au juges et non aux préfets de décider d’une interdiction de manifester. On instaure en France une présomption de culpabilité. On limite le pouvoir judiciaire au profit de l’exécutif. Que se passera-t-il demain, si un parti extrémiste arrive au pouvoir ? » David Nakache, ex-PS niçois, mardi, h .
« Loi dite #anticasseurs : Dans les Alpes-Maritimes les députés @LaREM_AN et les députés @LesRep ont voté cette loi liberticide et dangereuse à l’unissons. Ciotti Dombreval Roussel Ardisson Brenier Trastour Pauget Brochand Tabarot : tous ensembles ! » Sophie Mori ,n°de DLF-, mercredi, h .
« Macron a pris les chaînes d’info à leur propre jeu en leur offrant de l’image et de la parole en continu. Pour autant, sont-elles obligées de se plier ainsi à son format ? Et à quel moment considérera-t-on enfin qu’il s’agit là - évidemment - d’une campagne électorale ? » Philippe Vardon, élu RN niçois, jeudi, h .
« Je suis traîné en justice par @prefet et @ECiotti pour des twittes irrespectueux. Je repecte les personnes respectables. » Cédric Herrou, militant à Breil-sur-Roya en faveur de l’accueil des migrants, vendredi, h .
■ La France audacieuse impatiente d’un référendum
Au titre de délégué général de La France audacieuse, son mouvement d’élus, Christian Estrosi s’est félicité que l’exécutif semble aller dans son sens, en envisageant un référendum à l’issue du Grand Débat. Il y voit une nécessité. « Pour que le débat ne débouche pas sur une frustration nationale, l’espérance qu’il suscite doit se concrétiser par l’expression démocratique d’un référendum ». Lequel, de l’avis de La France audacieuse, devra porter « à la fois sur des réformes institutionnelles et sur des réformes économiques et sociales (remise à plat de la fiscalité, indexation des retraites sur le coût de la vie, instauration de quotas pour la politique migratoire) ». Christian Estrosi de mettre en garde le gouvernement : « Si tel n’était pas le cas, ce Grand Débat serait un rendez-vous manqué avec les Français. Surtout, nous prendrions le risque que les élections européennes soient prises en otage et deviennent un exutoire bénéficiant aux extrêmes. »
■ Mottard suggère à Macron de dissoudre
Plus encore qu’un référendum, Patrick Mottard, président du PRG azuréen, préconise, lui, une méthode radicale pour régénérer la démocratie. Partant du principe que l’instauration du quinquennat, en liant l’élection présidentielle et celle des députés, a transformé l’Assemblée nationale en armée de godillots, il suggère tout simplement à Emmanuel Macron de procéder à une dissolution.
Il ferait ainsi d’une pierre deux coups, estime-t-il : d’abord « découpler automatiquement pour l’avenir élection présidentielle et élections législatives. Ces dernières deviendraient dès lors de véritables élections de mi-mandat et apporteraient une formidable respiration démocratique ».
Et, ensuite, se préparer à une cohabitation qui n’a pas si mal réussi à Mitterrand et Chirac, réélus dans la foulée. « Un véritable homme d’Etat ne laisserait pas échapper un pareil rendez-vous avec l’Histoire », distille non sans malice Patrick Mottard.
■ Le PCF et la chasse aux multinationales
Par le biais de sa direction désormais collégiale, composée de Sophie Bournot, Eliane Guigo, Marie-Chantal Guzman, Jean-Marie Langoureau et Philippe Pellegrini, le Parti communiste maralpin, rappelant que « la fraude et l’évasion fiscale représentent milliards d’euros qui manquent aux finances publiques », propose une loi qui imposerait aux multinationales « de payer leurs impôts là où elles réalisent leur activité, et non dans les paradis fiscaux, comme c’est le cas actuellement ».
■ Accès à Monaco : Garcia propose un Val
Xavier Garcia, premier secrétaire du PS .
Le premier secrétaire fédéral du PS, Xavier Garcia, est convaincu que son parti ne pourra se reconstruire « qu’en faisant des propositions ». Et il apporte sa pierre à l’édifice. Après un plan vélo concocté avec l’écologiste Laurent Lanquar, il a cogité la création d’un Val pour désengorger l’accès routier à Monaco, saturé chaque matin par l’afflux de tous ceux qui y travaillent. Le TER n’étant pas une solution pour qui habite loin d’une gare, il suggère donc la mise en oeuvre d’un Val (Véhicule autonome léger ou Villeneuve-d’Ascq - Lille, du nom du premier projet de ce type, le plus connu étant aujourd’hui l’Orlyval) qui relierait la sortie autoroutière de La Turbie à Monaco en passant par un tunnel, afin de ne pas défigurer le paysage. «LeVal, explique-t-il, offrirait toutes les garanties de fiabilité, de rapidité, de souplesse et de coût de fonctionnement. Entièrement automatisé, ce type de métro léger sans conducteur peut transporter jusqu’à personnes par heure, à une fréquence inférieure à la minute, avec une fiabilité à faire rêver tous les naufragés du TER Nice - Vintimille : elle est en effet proche de % .» L’investissement de départ, conséquent, serait compensé par la rentabilité du Val, du fait de son automatisation.
« La longueur d’un tunnel entre La Turbie, où serait construit un parking-relais, et Fontvieille à Monaco, tournerait autour des , km pour un coût d’environ millions d’euros », a déjà calculé Xavier Garcia, qui ne le juge pas hors d’atteinte grâce à un financement croisé des Etats français et monégasque, des collectivités locales concernées et de l’Union européenne.
■ La tournée maralpine des « holovans » de Mélenchon
C’est la dernière trouvaille de Jean-Luc Mélenchon : une tournée de « holovans » qui vont sillonner la France jusqu’au mai, en diffusant à partir de camions des hologrammes des candidats de La France insoumise aux élections européennes.
« L’objectif de ces Holovans est multiple, indique Roselyne Grac, référente niçoise du mouvement : informer sur l’importance des élections européennes, mais aussi ramener la politique au plus près de ceux qui sont les premiers concernés en recréant des espaces de discussion, sensibiliser sur l’impact des politiques libérales et austéritaires d’Emmanuel Macron… » Dans les Alpes-Maritimes, la tournée de ces « holovans » a débuté mercredi à Sospel. Cette semaine, elle va se poursuivre mardi matin à Saint-Jeannet, place René-Veyssi, mardi après-midi à La Gaude, parking de l’école Manondes-Sources, mercredi matin à Vence, place du Grand-Jardin, mercredi aprèsmidi à Tourrettes-sur-Loup, place de la Libération, jeudi matin à Lantosque, devant l’ancienne école communale, jeudi après-midi à Roquebillière, place Corniglion-Molinier, vendredi matin à Breil-sur-Roya, place Biancheri et vendredi après-midi à Tende, place de la Gare.
■ Castaner et Estrosi « au tableau » sur C
Le ministre de l’Intérieur et le maire de Nice seront, en compagnie de Kad Merad, les invités d’Au tableau !, l’émission dans laquelle les politiques sont cuisinés par des gamins de huit à douze ans, le mercredi février à h sur C. Ce sera le huitième opus de cette série qui a déjà vu défiler Emmanuel Macron, François Fillon, Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, François Hollande, Édouard Philippe, Anne Hidalgo, Manuel Valls, Nicolas Hulot, Marlène Schiappa, Christiane Taubira, Jean-Michel Blanquer et Bernard Tapie.
Républicains : l’ère Ciotti
Après les élections internes de l’automne et les recours qui ont suivi, la fédération des Républicains a tenu cette semaine son premier conseil départemental en total ordre de marche, sous la présidence d’Éric Ciotti. Ce dernier a évoqué «une famille désormais rassemblée autour de convictions et de valeurs claires ». Christian Estrosi a effectué un passage à cette réunion, pour « de nouveau tendre la main à Éric Ciotti » et inviter à ce que leurs débats « se fassent dans le respect de toutes les sensibilités et en interne à leur famille politique ».
■ Estrosi-Sassone défend le dépôt de brevet actuel
Dans le cadre du projet de loi relatif à la croissance et à la transformation des entreprises, dit Pacte, Dominique Estrosi-Sassone a fait adopter par le Sénat un amendement visant à maintenir le système actuel de dépôt des brevets industriels, dont l’Assemblée a, au contraire, voté une refonte. Laquelle, juge l’élue LR, alourdirait le coût et la durée des procédures, en chargeant l’Institut national de la propriété industrielle de procéder à un contrôle a priori et systématique du critère de l’activité inventive. « Cela, dit-elle, aurait des conséquences sur l’emploi des entreprises innovantes implantées en France, comme Amadeus, premier employeur privé des Alpes-Maritimes. L’Espagne, qui a fait le choix de cette méthode, a vu son taux de dépôt de brevets chuter de % en . »
TH. P.
Je vais me faire appeler Arthur par nos nombreux lecteurs qui se sont pris au jeu du Grand Débat. Tel n’est pas mon cas. Ce feuilleton lénifiant de réunions à n’en plus finir, de soliloques et de propositions prévisibles, ne réussit pas à me dérider. Bien sûr, l’alternative, la querelle, sont l’essence même de la démocratie. Mais il me semblait, et il me semble toujours, que notre pyramide électorale répond à cette nécessité. Tous scrutins confondus – municipal, départemental, régional, présidentiel, législatif, européen –, nous sommes, en gros, invités à nous exprimer une fois par an. Cela me paraît une respiration très raisonnable pour faire valoir les colères et infléchir les caps. Combien, parmi tous ceux qui se déchaînent, iront voter le mai ? Je vais même aggraver mon cas, dans un vilain accès macronien… Et si les Français (retraités mis à part) se plaignaient un peu moins et se prenaient davantage en main, sans tout attendre de l’Etat ? Allez, je m’enfonce sans rémission : le livre-projet présidentiel de François Fillon s’intitulait Faire.
Il n’avait pas tort sur tout. « Il faut que la France cesse de travailler moins, de dépenser plus et d’emprunter la différence. »