VENDREDI
L’équipée du vice-président italien
Luigi Di Maio se rendant en cachette dans un hôtel de Montargis pour rencontrer des représentants autoproclamés d’une liste de « gilets jaunes » a tourné à la pantalonnade la plus grotesque qu’on puisse imaginer. On rêve du film qu’aurait pu faire le grand Dino Risi de cette clownerie où l’un des chefs de l’exécutif italien se retrouve dans une courette, au milieu de quelques types, sans réaliser qu’il n’a pas rencontré les bonnes personnes ! En effet, cette liste baptisée RIC, Ralliement d’initiative citoyenne, dont le signor Di Maio estime qu’elle est pour lui une source d’inspiration, est menée par une certaine Ingrid Levavasseur qui n’a pas été conviée…
Il faut remarquer que sur les onze figurants qui entourent Di Maio sur la photo de cette rencontre historique (!), il y a une seule femme, une seconde eût sans doute été de trop. Aussitôt que le poveretto Luigi eût tourné les talons pour franchir à nouveau les Alpes, ceux qui avaient cru faire l’Histoire avec un grand H, le sieur Christophe Chalençon en tête, se sont trouvés désavoués avec des propos d’une rare violence par leurs propres copains et, pour une fois unanime, par l’ensemble des innombrables groupuscules qui animent le mouvement des rondspoints.
On pourrait se demander si la France n’a pas fait trop d’honneur à cette minable bouffonnerie en rappelant son ambassadeur…