Un guide pour surmonter les effets secondaires des soins Esthétique
Cécile Bartolini-Grosjean, socio-esthéticienne, a rédigé un guide pratique pour tous les patients afin de savoir comment composer avec les conséquences des traitements
Plus les traitements sont efficaces, plus rudes peuvent être les effets secondaires. Tous ceux qui luttent contre le cancer le savent : à l’épreuve de la maladie s’ajoute l’épreuve des soins et son lot d’effets indésirables. Une période difficile à vivre, pour les hommes mais aussi et surtout pour les femmes, dont les répercussions esthétiques mettent à mal la féminité. Cécile Bartolini-Grosjean, socio-esthéticienne au centre Antoine Lacassagne (CAL) et bénévole au Comité des Alpes-Maritimes de la Ligue contre le cancer (1), a rédigé un guide de la socioesthétique en oncologie baptisé Un temps pour soi.
« Les patientes souffrent des effets secondaires des traitements et, de ce fait, d’un trouble de l’image. Les conséquences dermato cosmétologiques associées à une diminution de l’état général ont un impact négatif sur la qualité de vie, souligne l’auteure. Malgré les informations que leur donnent en amont leur oncologue et l’infirmière de coordination, elles ne peuvent pas tout retenir. Ce guide leur permet ainsi d’avoir sous la main tous les renseignements dont elles peuvent avoir besoin. »
Le Dr Damien Giachero, onco-dermatologue au CAL, a participé à la rédaction de l’ouvrage. « La gestion de la sont importants. »
Cécile Bartolini-Grosjean a conçu ce guide autour de trois grandes étapes : la chirurgie, les chimio, immuno et hormonothérapies et la radiothérapie. proposés dans les protocoles, bien au contraire. » La socio-esthétique s’est appuyée sur le référentiel national de l’AFSOS (Association francophone pour les soins oncologiques de support) et a collaboré avec les praticiens du CAL. Concernant les produits utilisés, la socio-esthéticienne précise : «il est essentiel de privilégier l’utilisation de soins dermo-cosmétiques de pharmacie ou de parapharmacie testés en oncologie. À savoir : certaines mutuelles peuvent prendre en charge une partie des produits prescrits. »
Chaque cas est différent et tous les patients ne souffrent pas des effets secondaires. Toutefois, certains aspects sont communs à tous. Ainsi, la première mesure à adopter, c’est de protéger sa peau contre le soleil. Les traitements en cancérologie engendrent souvent un risque de photosensibilisation. Il faut donc impérativement appliquer une photoprotection UVA/UVB indice 50 été comme hiver. Vous retrouverez notamment le guide (gratuit) dans les locaux de la Ligue contre le cancer 06 (Nice et Antibes) ainsi qu’au centre Antoine Lacassagne.