COMMENT DÉSENGORGER MONACO ?
Par un curieux hasard de calendrier, trois idées ou chantiers destinés à désengorger la Principauté aux heures de pointe se dessinent en même temps. Sans aucun lien entre eux, ni concertation
Accéder à la Principauté le matin et en sortir le soir est un enfer routier. L’une des solutions pourrait être de créer un service de navettes maritimes, depuis Menton et Nice. Plusieurs projets sont en gestation. A Monaco comme à Nice, les idées affluent, sans véritable concertation.
L’enfer. Le pain noir quotidien des pendulaires, ces 50 000 salariés qui viennent de Nice ou de Menton pour travailler à Monaco. On a beau le dire, l’écrire, le répéter : l’accès en voiture à la Principauté aux heures de pointe, le matin, est tout simplement insupportable. Passer au minimum une heure et demie derrière son volant pour aller travailler est intolérable. Tout le monde, en France et sur le Rocher, a bien conscience du problème. Et y travaille, malheureusement chacun de son côté. Sans concertation aucune, voilà que trois idées ou projets se retrouvent sur le tapis en même temps : un homme politique niçois lance l’idée, pas si saugrenue que ça, d’un VAL entre La Turbie ; la Chambre de commerce et d’industrie Nice-Côte d’Azur porte un joli projet de navettes maritimes entre Cannes, Nice et Monaco ; le gouvernement princier peaufine actuellement un vaste Plan mobilité. Preuve que la question du désengorgement des accès à la Principauté passionne des deux côtés de la frontière.