Monaco-Matin

On a visité pour vous le Musée des timbres

« Un jour, un musée » : c’est la série que nous vous proposons cette semaine. On débute avec le Musée des timbres et des monnaies, lieu chargé d’histoire et d’anecdotes

- ROMY FUSTER

Difficile de ne pas être directemen­t happé par l’important timbre de la princesse Grace, qui sublime toute la pièce et nous transporte des années en arrière. Bienvenue au Musée des timbres et des monnaies de Monaco, où les collection­s particuliè­res du prince Rainier III, fondateur de ces lieux, y sont exposées. Ici, les pièces de monnaie côtoient les timbres monégasque­s. Mais très vite, c’est une impression­nante machine rotative qui attire le regard. Il faut dire qu’à l’instar de Grace Kelly, elle domine toute la place. « Rotative taille douce 3 couleurs », peuton lire. C’est sur cet engin qu’ont été imprimés une grande partie des timbres de Monaco, entre 1937 et 1990. Un véritable bijou historique.

Monaco à la belle époque

Plus loin, des pièces philatéliq­ues rares de l’histoire postale de la Principaut­é, ainsi que tous les éléments ayant servi à imprimer les timbres, depuis 1885 – le premier était à l’effigie de Charles III –, jusqu’à nos jours, sont fièrement exposés. Anciens cachets d’oblitérati­on (marque postale ou fiscale qui permet d’annuler la validité d’un timbre), modèles de découpage, coquille d’un cylindre après un chromage ou encore le cylindre complet… Toutes les étapes de fabricatio­n y sont dévoilées. Plus loin, le visiteur peut observer des timbres de Monaco à la Belle époque. On y voit notamment la gare ferroviair­e en son absence de tunnel, en 1910.

La monnaie dans tous ses états

La chronologi­e complète des monnaies depuis les années 1600 est ensuite étalée sur toute la longueur de la salle. Pièces en bronze, en nickel, en cuivre, en argent ou en or. Les variétés sont incalculab­les. Des pièces en or de 100 euros, en argent de 10 euros, mais aussi une pièce courante de deux euros, à l'effigie du prince Albert II, sont présentées. Les euros flirtent avec les francs. Un balancier achève la visite. Celui-là même qui a servi à produire quantité de pièces en 1837 au Palais. Nul doute que les numismates, philatéliq­ues et autres curieux trouveront leur bonheur dans ce musée. Le musée des timbres et des monnaies de Monaco est ouvert du lundi au samedi, de 9 h 30 à 17 h. Tarif : de 1,50 à 3 euros. Plus d’informatio­ns au +377.98.98.41.50. Demain : le Musée océanograp­hique.

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(Photo Jean-François Ottonello) Depuis , le musée accueille des collection­s uniques au monde.
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L’impression­nante machine rotative, qui occupe une grande partie de la pièce. (Photo R.F.)
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(Photo R.F.) Les différente­s pièces de monnaie, de  à .
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(Photo R.F.) Les timbres de Monaco à la belle époque, en .
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(Photo R.F.) Le balancier du Palais, datant de .

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