Véhicules épaves à Nice : environ places à libérer
Une délibération a été votée pour accélérer le rythme des enlèvements de voitures ventouses à l’abandon. Une rallonge financière en échange d’un objectif augmenté pour le délégataire fourrière
Pas moins de 1 000 places actuellement occupées par des voitures ventouses à l’état d’épave à Nice : c’était l’enjeu d’une délibération votée lors du dernier conseil municipal. Un texte qui devrait permettre de libérer ces places, en accélérant l’enlèvement de ces véhicules « à l’état d’abandon » et leur destruction. « Ces véhicules sont répartis dans tous les quartiers. Ils nous ont été signalés sur des places de stationnement payant mais aussi sur des places gratuites et même sur des emplacements situés dans des rues privées », informe Gaël Nofri, conseiller municipal délégué au stationnement, à la circulation et aux espaces piétons. « Ce sont des véhicules dont le propriétaire s’avère inconnu, introuvable ou insolvable. Rien à voir avec les abandons volontaires pour lesquels la Ville enlève gratuitement les véhicules en accord avec leur propriétaire. »
De 1500 à plus de 2640 enlèvements par an
Actuellement, la Ville procède pourtant déjà, via son délégataire, à environ 1 500 enlèvements par an de ce type de véhicules épaves, « soit 125 par mois » .Maisfaceaux « difficultés de stationnement rencontrées par les riverains et le nombre toujours croissant de véhicules à l’état d’épavisation », comme l’indique la délibération, «un accroissement significatif des enlèvements de véhicules en stationnement abusif est apparu nécessaire par rapport à la situation actuelle ».
Le frein ? Le prix. « Les frais d’enlèvement et de gardiennage, mais aussi de destruction de ces véhicules sont trop lourds pour le délégataire, malgré la participation financière de la Ville sous la forme d’une indemnisation à hauteur de 25 % du tarif public usagers. Pour le délégataire, cette activité génère des pertes. » D’où un nouvel avenant qui engage la Ville à participer désormais à ces frais à hauteur de 45 % du tarif usagers… sous réserve, pour le délégataire, d’un objectif minimal mensuel de 220 véhicules par mois. «Ce n’est qu’à partir de ce seuil que la nouvelle indemnisation à 45 % se déclenchera. Soit 76 % minimum d’enlèvements en plus qu’actuellement ».