Plus de scooters... et l’arrivée de vélos eux aussi électriques en libre-service
Bientôt des vélos électriques en libre-service à Nice : la Ville a, lors du dernier conseil municipal, donné son feu vert à l’entreprise Indigo mobilités pour exploiter une flotte de vélos électriques sur le domaine public niçois, en libre-service et sans point d’attache. C’est-à-dire sur le même modèle que les scooters électriques de Cityscoot, qui ont débarqué à Nice en mars 2018. Des vélos qui seront déployés d’ici quelques semaines.
De quoi contenter certains Niçois des collines, qui auront un peu moins d’efforts à fournir pour rouler écolo…
Service de scooters électriques renforcé
D’autant que le service de scooters électriques mis en place il y a près d’un an sera non seulement maintenu, mais renforcé, avec l’arrivée d’un deuxième délégataire. Le conseil municipal a retenu les candidatures non seulement de Cityscoot, mais aussi, là encore, d’Indigo mobilités. Lors du conseil, Fabrice Decoupigny, conseiller municipal d’opposition EELV, a réagi : «Ilyade plus en plus de gens qui font du vélo… Et il est devenu difficile de se garer dans les emplacements vélo, pris d’assaut… On se bat même pour trouver un poteau où attacher notre vélo… Il y a déjà des deux-roues un peu partout sur les trottoirs. Là, en plus, les gens ne seront pas propriétaires de leur vélo… Donc on risque d’avoir une certaine anarchie, sur les trottoirs en ville… »
Dispositif « anti-anarchie »
Ce à quoi Philippe Pradal, premier adjoint, qui a présenté la délibération, a répondu : « Tant que les vélos ne seront pas rendus à un endroit convenable, les usagers seront débités sur leur compte… » Et Gaël Nofri, conseiller municipal délégué au stationnement, à la circulation et aux espaces piétons, de préciser : « Car nous serons vigilants à ce qu’il y ait des zones où on ne puisse pas déposer son scooter ou son vélo. C’est-à-dire que quand on le dépose à ces endroits, il n’apparaît pas comme étant restitué et que donc, l’utilisateur continue à être débité. Mais aussi, nous intervenons dans le suivi du déploiement, au plus près, et notamment en étant exigeants sur les temps d’intervention : si des scooters, ou bientôt des vélos, sont situés là où il ne faut pas, où qu’il y en a 60 ou 70 au même endroit au même moment, les services du délégataire interviennent au plus vite pour les déplacer. Dernière chose, nous faisons en sorte que les PV dressés dans le cas où certains scooters sont gênants puissent aboutir, grâce à leur identification en fonction de la plaque, de la date et des horaires ». En ce qui concerne les parkings à vélos, Gaël Nofri a rappelé que 700 places pour deux-roues supplémentaires seraient créées en deux ans dans le centre-ville, dont au moins un tiers pour les vélos, dans le cadre du plan vélo. À la fois dans les parkings en ouvrage, mais aussi en plein air, et en particulier sous la gare Thiers, rue de Belgique (140 places).