En route pour le Top  ?

Six victoires de rang et toujours pas la moindre trace de suffisance du côté de Palmeira. La bande à Ribbens épate son monde depuis le début de la saison, détonne et étonne dans le paysage du volley français, sans pour autant se la raconter plus que ça. Et encore heureux, du reste, parce que le succès sur Sète, obtenu vendredi soir au tie-break, a sonné comme une piqûre de rappel. Dans ce sport, peut-être plus que dans tout autre, l’équilibre, en effet, semble si fragile…

Et pourtant !

Le NVB, ce soir, a une occasion unique d’aller accrocher une place dans le Top 4 (qui l’eut cru, il y a encore seulement quelques mois de cela ?…). L’opportunité, avant de défier le leader tourangeau, vendredi à la maison (avant une petite coupure de 15 jours), d’écrire une nouvelle page de l’histoire du club… Sauf qu’il y a un « mais »… Les petits pépins physiques dont sont victimes actuellement « Notre problème c’est que nous parvenons à faire jeu égal avec nos adversaires, mais sans parvenir à conclure. Il faut donc soigner ces points de détails. A nous de tenir l’effort et de rester lucides jusqu’au bout ».

Des solutions que les Cannois avaient trouvé facilement contre Poitiers avant de quitter le bon chemin et de plonger à nouveau en concédant quatre défaites successives.

Avec la réception des Toulousains, qui restent eux aussi sur une série négative de trois échecs sans avoir pris le moindre set à Ajaccio, Tourcoing et Nice, Raphaël Corre et les siens ont une belle occasion de se reprendre. Un retour vers le succès qui ne changerait pas grand chose pour la suite de la saison, mais qui ferait le plus grand bien au moral des joueurs du Palais AS CANNES : 1. Manessier, 6. E. Josserand,

7. Corre, 8. Kral ©, 9. Koncilja, 10. Cippolone, 11. D’Almeida, 12. Mechkarov,

14. Mouiel (L), 16. Lomba, 20. Hamzagic. Entr. : L. Marquet.

TOULOUSE : 2. Takaniko, 3. Burel, 4. Jorna,

5. Radtke, 6. Martinez Gion, 7. Cortegianni,

8. Derouillon, 9. Demyanenko, 10. Pineau,

11. Faure, 12. Serreau, 19. Closter (L). Entr. : S. Sapinart.