Koshelev, un gardien de deux mètres !
Aux tréfonds du classement Fifa (e rang), la Moldavie, pays divisé et dominé par deux clubs sulfureux, va vivre son match du siècle contre les Bleus champions du monde. Ne cherchez pas dans les palmarès ce petit pays de , millions d’habitants né de l’éclatement de l’URSS et coincé entre la Roumanie et l’Ukraine : il n’y figure pas. Ses principaux titres de gloire ces dernières années se résument à des victoires contre Saint-Marin ou Andorre. Le principal atout du Onze moldave est... son gardien, Alexei Koshelev. Un géant de mètres, titulaire au Fortuna Sittard (ère div. néerlandaise), qui a déjà sauvé la sélection à plusieurs reprises. Les Moldaves, « surtout chez eux, prennent peu de buts », a noté Didier Deschamps.
euros/mois le salaire moyen d’un joueur
Dans ce pays parmi les plus pauvres d’Europe, où le salaire moyen d’un joueur de ère division est de euros, le Sheriff Tiraspol, plus grand club moldave, débourse entre . et . euros pour les joueurs locaux et jusqu’à . euros pour les stars venues du l’étranger, dont trois du Brésil. Un investissement payant puisque le Sheriff a remporté fois le titre de champion et huit fois la Coupe de
Moldavie depuis , et surtout engrangé des millions d’euros de revenus commerciaux via les compétitions européennes...