Raposo : « Tout le monde se cherche »
Dernière de Jeep Elite, la formation antiboise se déplace ce soir (20h) à Strasbourg pour y affronter la SIG. S’il n’entend pas abdiquer, le pivot Fernando Raposo reconnaît que l’équipe manque de repères et peine à avancer avec confiance. Il faut pourtant gagner le maximum de matchs.
La coupe pouvait être une occasion de reprendre confiance. Comment expliquez-vous la fin de match manquée contre Rouen ?
La coupe n’était pas un objectif, c’était notre premier match avec Nikola (Antic, le nouveau coach, ndlr). On a essayé de mettre quelque chose de nouveau en place, on a mené très facilement et rapidement mais je pense qu’on a manqué un peu de sérieux pour finir le match. C’est l’histoire de notre saison, ce n’est pas dramatique. Ça nous a permis d’avoir un jour de repos en plus.
Le coach était-il énervé ?
Il n’était pas énervé, il nous a dit qu’on aurait dû gagner plein de matchs cette saison mais qu’on les a laissés filer comme celui de Rouen. On peut être devant à la mi-temps, les autres reviennent et on s’arrête de jouer...
On a récemment vu Jerel Blassingame remobiliser le groupe. Les efforts ne sont-ils pas constants ?
Je ne pourrais pas dire ça. Je vois que personne ne triche, mais on est une équipe en manque de confiance. Cette saison, tout le monde se cherche collectivement et individuellement. Ce n’est pas facile. Il s’est passé quand même pas mal de choses depuis le début. Au mois de mars, on n’a pas vraiment de fonds de jeu, c’est triste à dire.
On ne sait pas vraiment sur quoi s’appuyer.
Qu’est-ce que vous apporte Nikola Antic ?
Il essaie de tout simplifier, de revenir aux bases.
Les relations entre deux joueurs, entre le secteur extérieur et l’intérieur, il nous demande d’être agressifs... Ce sont des choses simples qu’une équipe ne maîtrise pas quand elle n’est pas en confiance.
Ce match à Strasbourg s’annonce relevé mais vous n’avez plus de temps à perdre !
Chaque match est une finale, c’est comme ça depuis le début, mais là plus que jamais. Le dernier match contre Bourg-en-Bresse, personne ne nous voyait le prendre mais tout est possible. On est venus pour faire un coup, rien n’est perdu d’avance.